Actu Giro

En tête des favoris au terme de la première semaine de course, l'Italien Danilo Di Luca (LPR Brakes-Ballan) continue de craindre l'Allemand Andreas Klöden (Astana), vainqueur sortant du Tour de Romandie mais resté discret ces derniers jours. "Je signerais volontiers pour ne pas perdre plus de 90 secondes sur Klöden qui, pour moi, reste l'homme à battre dans la course, a annoncé Danilo Di Luca lors de sa conférence de presse. C'est un contre-la-montre qui n'est pas difficile : il est extrêmement difficile. Mais je pense aussi que les écarts ne seront pas aussi importants qu'attendus." Le dernier vainqueur du Giro a effectué une reconnaissance du parcours hier dans la matinée. Il a admis avoir effectué une sortie de 80 kilomètres. Au cours de la première semaine de course, Danilo Di Luca a déjà pris 1'12" à Andreas Klöden.

(source: www.velo101.com)

Une première journée de repos satisfaite hier, il est temps pour la caravane du Tour d'Italie de reprendre la route. Avec son même lot d'interrogations. A l'issue de la première semaine, bâtie pour et par les puncheurs, il est clair que deux noms se sont dégagés de la liste des favoris, ceux du vainqueur sortant Danilo Di Luca (LPR Brakes-Ballan) et bien plus encore de son jeune challenger Riccardo Ricco (Saunier Duval-Scott). Mais les écarts sont encore loin d'être irrémédiables, tous les favoris se tenant encore ce matin en moins de deux minutes. Et parmi eux figurent encore les trois piliers de l'équipe Astana. En tête de file, l'Espagnol Alberto Contador a démontré vendredi sa capacité à accompagner les meilleurs en montagne... avant de découvrir hier qu'il souffrait d'une fissure de la tête du radius gauche, conséquence de sa chute samedi.

On ignore ce matin quelle influence ce pépin de santé aura sur les performances du vainqueur du Tour de France. Quid aussi des sensations de ses deux coéquipiers Andreas Klöden, donné pour bête noire par l'ensemble des favoris, et Levi Leipheimer, tous deux restés particulièrement discrets en première semaine. Or, il est temps pour chacun des favoris de ce 91ème Giro de se découvrir. Petit à petit, la course va entrer dans sa phase décisive et une première bataille est annoncée aujourd'hui avec le premier contre-la-montre individuel, tracé sur 39,4 kilomètres entre Pesaro et Urbino. C'est un chrono pour hommes forts, dessiné sur des routes étroites et musclées. Si les premiers kilomètres, non loin de la côte adriatique, sont à l'avantage des rouleurs, la seconde partie de la course est rigoureuse, avec plusieurs côtes sélectives à gravir dans le final.

Les nuages sont bas ce matin et ils déverseront quelques gouttes tout au long de la journée pour finalement accompagner les favoris dans la dernière heure de course. Mais le résultat ne s'en trouvera pas faussé pour autant sur les routes humides de l'Italie. Dans ce contre-la-montre exigeant, l'Italien Marzio Bruseghin (Lampre) se rappelle au bon souvenir des tifosi. Déjà vainqueur l'an passé du chrono en côte du Giro, le spécialiste transalpin du chronomètre réalise la meilleure performance de la journée. Il parcourt les 39,4 kilomètres à 41,705 km/h de moyenne, franchissant avec aisance les côtes ardues sur des routes particulièrement étroites. En spécialiste, le coureur italien obtient ainsi la troisième victoire de sa carrière après son succès l'an passé, donc, et un titre de champion d'Italie du contre-la-montre obtenu il y a deux ans.

Alberto Contador lève les doutes et s'invite dans la course au Maillot Rose.

Vainqueur, Marzio Bruseghin aura quoiqu'il arrive réussi son Tour d'Italie. Il prive ainsi de la victoire les coureurs de l'équipe Astana, qui répondent bel et bien présents sur leur terrain de prédilection. Moins fort, Levi Leipheimer termine 9ème à 1'01", mais Andreas Klöden et surtout Alberto Contador trustent les premières positions. L'Allemand décroche le 3ème temps à 20 secondes. L'Espagnol, lui, confirme demeurer un prétendant sérieux au Maillot Rose en obtenant le 2ème temps à 8 secondes du lauréat. En dépit de sa blessure, Alberto Contador déploie toute son énergie dans la course pour repousser tous les favoris et s'assurer une importante marge d'avance au classement général. Désormais 4ème, il compte 55 secondes d'avance sur Andreas Klöden, 1'10" sur Paolo Savoldelli, 1'33" sur Riccardo Ricco et 1'34" sur Danilo Di Luca.

Rien de très surprenant au demeurant, puisque Alberto Contador était annoncé parmi les grosses cotes ce matin. Si les interrogations planaient quant à ses capacités à rivaliser avec les meilleurs avec un poignet fissuré, le doute est désormais levé. Le Madrilène est bien là, et il faudra compter avec lui (et son lieutenant de luxe Andreas Klöden) dans les Dolomites le week-end prochain. Les autres favoris restent à leur place. Contraint de changer de machine à 300 mètres de la ligne en raison d'un saut de chaîne, Paolo Savoldelli (LPR Brakes-Ballan) se classe 5ème à 44 secondes. Denis Menchov (Rabobank) termine 6ème à 46 secondes, Vincenzo Nibali (Liquigas) 7ème à 54 secondes. La belle surprise est signée Gilberto Simoni (Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli), qui prend le 12ème temps à 1'02", dans les temps de... Levi Leipheimer.

Le duel Di Luca-Ricco tourne quant à lui à l'avantage du plus jeune. Riccardo Ricco ne s'était mis aucune pression sur les épaules avant ce contre-la-montre, estimant devoir perdre jusqu'à deux minutes sur les meilleurs. Il termine 16ème à 2'04", dans ses plans. Il fait même mieux puisqu'il précède Danilo Di Luca (19ème) de 7 secondes. Et voilà donc le classement général du Tour d'Italie refaçonné, mais sans grande surprise. Si ce n'est peut-être l'aisance avec laquelle le porteur du Maillot Rose Giovanni Visconti (Quick Step) sera parvenu à défendre sa tunique. En tête du classement général depuis jeudi dernier, le Sicilien s'invite auprès des favoris en signant le 12ème temps à 1'05", ayant même dépassé en course son dauphin Matthias Russ (Gerolsteiner). Visconti conserve ainsi son Maillot Rose avec toujours près de sept minutes d'avance sur les meilleurs.

Demain mercredi, la onzième étape se disputera entre Urbania et Cesena (199 km).

Classement 10ème étape :

1. Marzio Bruseghin (ITA, Lampre) les 39,4 km en 56'41" (41,1 km/h)
2. Alberto Contador (ESP, Astana) à 8 sec.
3. Andreas Klöden (ALL, Astana) à 20 sec.
4. Marco Pinotti (ITA, High Road) à 36 sec.
5. Paolo Savoldelli (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 44 sec.
6. Denis Menchov (RUS, Rabobank) à 46 sec.
7. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) à 54 sec.
8. Gustav-Erik Larsson (SUE, Team CSC) à 59 sec.
9. Levi Leipheimer (USA, Astana) à 1'01"
10. Gilberto Simoni (ITA, Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli) à 1'02"

Classement général :

1. Giovanni Visconti (ITA, Quick Step) en 43h12'02"
2. Matthias Russ (ALL, Gerolsteiner) à 3'31"
3. Gabriele Bosisio (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 5'50"
4. Alberto Contador (ESP, Astana) à 6'59"
5. Marzio Bruseghin (ITA, Lampre) à 7'52"
6. Andreas Klöden (ALL, Astana) à 7'54"
7. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) à 8'04"
8. Paolo Savoldelli (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 8'09"
9. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) à 8'32"
10. Danilo Di Luca (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 8'33"

Classement par points :

1. Daniele Bennati (ITA, Liquigas) 80 pt
2. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) 69 pt
3. Paolo Bettini (ITA, Quick Step) 59 pt
4. Erik Zabel (ALL, Team Milram) 44 pt
5. Danilo Di Luca (ITA, LPR Brakes-Ballan) 42 pt
6. Franco Pellizotti (ITA, Liquigas) 42 pt
7. Mark Cavendish (GBR, High Road) 41 pt
8. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) 39 pt
9. Gabriele Bosisio (ITA, LPR Brakes-Ballan) 34 pt
10. Alberto Contador (ESP, Astana) 37 pt

Classement de la montagne :

1. Emanuele Sella (ITA, CSF Group-Navigare) 37 pt
2. Gabriele Bosisio (ITA, LPR Brakes-Ballan) 19 pt
3. Félix Cardeñas (COL, Barloworld) 16 pt
4. Vasili Kiryienka (BLR, Tinkoff Credit Systems) 12 pt
5. Fortunato Baliani (ITA, CSF Group-Navigare) 9 pt
6. Alessandro Spezialetti (ITA, LPR Brakes-Ballan) 5 pt
7. Daniele Pietropolli (ITA, LPR Brakes-Ballan) 5 pt
8. Luis-Felipe Laverde (COL, CSF Group-Navigare) 3 pt
9. David Loosli (SUI, Lampre) 3 pt
10. Yuriy Krivtsov (UKR, Ag2r La Mondiale) 3 pt
Classement complet

Classement des jeunes :

1. Giovanni Visconti (ITA, Quick Step) en 43h12'02"
2. Matthias Russ (ALL, Gerolsteiner) à 3'31"
3. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) à 8'04"
4. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) à 8'32"
5. Jurgen Van Den Broeck (BEL, Silence-Lotto) à 9'43"
6. Chris-Anker Sorensen (DAN, Team CSC) à 10'57"
7. Morris Possoni (ITA, High Road) à 13'45"
8. Mauricio Soler (COL, Barloworld) à 13'58"
9. Philip Deignan (IRL, Ag2r La Mondiale) à 14'12"
10. Matthew Lloyd (AUS, Silence-Lotto) à 15'08"

Classement par équipes :

1. Astana (LUX) en 128h54'38"
2. Tinkoff Credit Systems (ITA) à 6'30"
3. Team CSC (DAN) m.t.
4. CSF Group-Navigare (IRL) à 8'10"
5. LPR Brakes-Ballan (SUI) à 10'10"
6. Quick Step (BEL) à 10'54"
7. Liquigas (ITA) à 17'52"
8. Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli (VEN) à 19'53"
9. High Road (USA) à 21'23"
10. Lampre (ITA) à 22'10"

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Où sont les équipes française sur le Giro !!!
Aucune présente dans les courses, juste AG2R qui se montre avec les classement à points et jeune !

Un spécialiste du CLM qui gagne c'est normal !

Le dernier vainqueur du Tour de France Alberto Contador (Astana) a répondu présent au rendez-vous chronométré en terminant 2ème hier du contre-la-montre individuel d'Urbino, repoussant tous les favoris pour s'emparer de la pole position. "J'en tire de très bonnes conclusions, a déclaré l'Espagnol. J'ai été meilleur que je ne l'espérais. Je n'ai pas ressenti de douleur au bras. Je crois que le jour de repos m'a fait du bien. Je ne m'attendais pas à un tel résultat. J'ai distancé des coureurs comme Di Luca et Ricco et j'ai pris de l'avance sur de meilleurs rouleurs que moi. Je vais tâcher de continuer ainsi, jour après jour, sans pression. Je verrai bien comment je me comporterai dans la première étape de montagne par rapport à des coureurs qui sont en meilleure forme que moi. Nous aurons deux cartes à jouer, avec Andreas Klöden et moi."

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L'Allemand Andreas Klöden (Astana) a fait polémique hier dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport . "Sur ce Giro, quatre équipes seulement disposent d'un vrai système de contrôle antidopage, a déclaré le rouleur germanique. Je parle de Slipstream, High Road, CSC et Astana. A côté, des coureurs comme Ricco et Rebellin ne sont pas contrôlés comme moi. Et je ne parle par de l'équipe CSF de Matteo Priamo." Ces allégations ont mis en émoi l'équipe CSF Group-Navigare de Bruno Reverberi, qui a annoncé qu'elle allait mener une action légale contre Andreas Klöden. Le coureur allemand a en outre annoncé qu'il ne participerait pas aux Jeux Olympiques sous le maillot de l'équipe nationale l'été prochain. "J'aimerais disputer les deux courses des JO mais pas pour l'Allemagne. Avec l'Allemagne, c'est terminé pour moi."

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Des favoris, c'est Danilo Di Luca (LPR Brakes-Ballan) qui a réalisé hier la moins bonne performance dans le contre-la-montre d'Urbino. 19ème à 2'11", il a lâché 7 secondes à Riccardo Ricco, 1'09" à Gilberto Simoni, 1'25" à Denis Menchov, 1'27" à Paolo Savoldelli, 1'51" à Andreas Klöden et 2'03" à Alberto Contador. "Je n'ai pas réussi à me surpasser comme j'aurais dû le faire sur un parcours comme celui-ci, a regretté le vainqueur sortant du Tour d'Italie. J'ai simplement été régulier. Je pense avoir payé la journée de repos de la veille. C'était un contre-la-montre atypique et difficile, mais les positions au classement général ne sont pas encore clairement établies. Le Giro est long et pour moi, il ne commence véritablement que samedi." Désormais, Danilo Di Luca occupe la 10ème place du classement général, à 1'34" d'Alberto Contador.

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La course rose monte progressivement en pression. Si la première semaine était dévolue aux puncheurs, avec de nombreuses arrivées en côte qui ont permis à Riccardo Ricco (Saunier Duval-Scott), Danilo Di Luca (LPR Brakes-Ballan) et Alberto Contador (Astana) de s'affirmer comme les grands favoris de l'édition 2008, la deuxième semaine annonce tout doucement le dénouement du Tour d'Italie, qui n'interviendra qu'en troisième semaine. Déjà, les choses sont devenues nettement plus sérieuses hier avec le premier contre-la-montre individuel, qui a permis une nouvelle redistribution des cartes. A présent, Alberto Contador occupe le premier rang des favoris. L'Espagnol s'est affirmé au-dessus des autres dans le chronomètre, ce qui ne laisse guère de choix à ses adversaires transalpins dans les jours à venir : attaquer, attaquer, attaquer.

La grande bagarre est annoncée ce week-end avec l'arrivée du Giro dans les Dolomites. Les hautes cimes décideront du vainqueur du Tour d'Italie, mais gare aux étapes accidentées dénichées par les organisateurs. C'est le cas de l'étape du jour, la onzième depuis le départ de Sicile, qui se dispute sur les routes escarpées de l'Emilie-Romagne. Le Giro s'invite sur les routes d'entraînement du regretté Marco Pantani, entre Urbania et Cesena (199 km). C'est un parcours rigoureux et tortueux qui est proposé aux concurrents sur des routes sinueuses rendues périlleuses par de mauvaises conditions climatiques. Longtemps, de fortes pluies accompagneront les coureurs, avant que le ciel ne se dégage en fin de journée. Dès lors, le peloton va prendre du retard sur le programme initialement prévu, ne ralliant l'arrivée qu'en toute fin d'après-midi.

Les routes de l'Emilie-Romagne sont dangereuses. La chaussée ne cesse de tournoyer et son asphalte détrempé amoindri le rendement. De très nombreuses chutes vont être enregistrées tout au long de la journée, ce qui ne va pas empêcher les favoris de se livrer corps et âme dans la bataille, derrière une échappée matinale lancée au 42ème kilomètre. Les plus enthousiastes, sur ces routes accidentées, sont le Français Laurent Mangel (Ag2r La Mondiale), l'Espagnol Pablo Lastras (Caisse d'Epargne), le Finlandais Jussi Veikkanen (Française des Jeux) et les Italiens Alessandro Bertolini (Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli) et Tiziano Dall'Antonia (CSF Group-Navigare). Ces cinq attaquants s'octroient jusqu'à 9'20" d'avance sur le peloton et franchissent devant les plus hauts sommets de l'étape du jour, de fortes vues sur la victoire d'étape.

Fébrile toute la journée, Visconti ne lâche finalement rien !

Les nuages accrochés aux crêtes des montagnes romagnoles continuent de déverser leur crachin sur un peloton emmitouflé sous les vêtements de pluie. Les différences n'en deviennent que plus flagrantes entre les concurrents. Dans l'ascension du Monte Carpegna, à mi-course, les meilleurs prennent l'ascendant. Les favoris répondent tous présents aux avant-postes, mais le porteur du Maillot Rose Giovanni Visconti (Quick Step) montre ses limites. Décroché, il lutte dans une descente acrobatique pour recoller une première fois au peloton. Mais le champion d'Italie va vivre une étape mouvementée, cédant du terrain dans toutes les ascensions. Il lui faudra le soutien dévoué de ses équipiers, et notamment l'aide d'un grand Paolo Bettini, pour parvenir à chaque fois à effectuer la jonction. Fébrile toute la journée, Visconti ne lâchera finalement rien.

Mais le porteur du Maillot Rose aura néanmoins bénéficié d'un bienheureux concours de circonstances. Constatant la défaillance de Giovanni Visconti, l'équipe LPR Brakes-Ballan décide de provoquer la course à 50 kilomètres de l'arrivée. Elle lance son joker Gabriele Bosisio à la poursuite des cinq échappés matinaux, lequel s'échappe en compagnie de Fortunato Baliani (CSF Group-Navigare). Surpuissant, Bosisio est probablement en route vers le Maillot Rose, mais il va être victime d'une chute, à son tour. Les plans de l'équipe LPR tombent à l'eau. Bosisio reprend sa place au sein d'un peloton des favoris qui se relève, permettant ainsi à Giovanni Visconti d'effectuer un retour inespéré auprès des meilleurs. Et si les accélérations répétées de Riccardo Ricco viendront à nouveau mettre le Sicilien en péril, il parviendra à défendre à merveille un Maillot Rose mérité.

Ces multiples rebondissements, qui ne mèneront finalement à rien, vont finalement faire le jeu des échappés matinaux. Sorti plus tôt avec Gabriele Bosisio, l'Italien Fortunato Baliani parvient seul à rejoindre les cinq attaquants du matin. Mais les côtes finales réduisent le groupe de tête à trois éléments. L'étape se jouera au sprint entre Alessandro Bertolini, Fortunato Baliani et Pablo Lastras. Mais de sprint, il n'y en aura guère. A 500 mètres de la ligne, Fortunato Baliani glisse sur les pavés d'un virage à angle droit, retardant par la même occasion Pablo Lastras. Par cet heureux coup de pouce du destin, Alessandro Bertolini se retrouve seul en tête. A l'attaque tout au long de la journée, il s'en va conquérir une victoire d'étape méritée après 157 kilomètres d'échappée. Le peloton termine quant à lui cette rigoureuse étape avec un retard de 3'53".

Demain jeudi, la douzième étape reliera Forli à Carpi (171 km).

Classement 11ème étape :

1. Alessandro Bertolini (ITA, Serramenti PVC Diquigiovanni) en 5h44'22"
2. Pablo Lastras Garcia (ESP, Caisse d'Epargne) à 5 sec.
3. Fortunato Baliani (ITA, CSF Group-Navigare) à 16 sec.
4. Tiziano Dall'Antonia (ITA, CSF Group-Navigare) à 41 sec.
5. Laurent Mangel (FRA, Ag2r La Mondiale) à 1'33"
6. Jussi Veikkanen (FIN, Française des Jeux) m.t.
7. Daniele Bennati (ITA, Liquigas) à 3'53"
8. Erik Zabel (ALL, Team Milram) m.t.
9. Mirco Lorenzetto (ITA, Lampre) m.t.
10. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) m.t.

(source: www.velo101.com)

ALLEZ LAURENT !!!

Classement général :

1. Giovanni Visconti (ITA, Quick Step) en 49h00'17"
2. Gabriele Bosisio (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 5'50"
3. Alberto Contador (ESP, Astana) à 6'59"
4. Marzio Bruseghin (ITA, Lampre) à 7'52"
5. Andreas Klöden (ALL, Astana) à 7'54"
6. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) à 8'04"
7. Paolo Savoldelli (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 8'09"
8. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) à 8'32"
9. Danilo Di Luca (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 8'33"
10. Gustav-Erik Larsson (SUE, Team CSC) m.t.

Classement par points :

1. Daniele Bennati (ITA, Liquigas) 89 pt
2. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) 69 pt
3. Paolo Bettini (ITA, Quick Step) 59 pt
4. Erik Zabel (ALL, Team Milram) 52 pt
5. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) 45 pt
6. Danilo Di Luca (ITA, LPR Brakes-Ballan) 42 pt
7. Franco Pellizotti (ITA, Liquigas) 42 pt
8. Mark Cavendish (GBR, High Road) 41 pt
9. Gabriele Bosisio (ITA, LPR Brakes-Ballan) 38 pt
10. Alberto Contador (ESP, Astana) 38 pt

Classement de la montagne :

1. Emanuele Sella (ITA, CSF Group-Navigare) 37 pt
2. Alessandro Bertolini (ITA, Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli) 20 pt
3. Gabriele Bosisio (ITA, LPR Brakes-Ballan) 19 pt
4. Félix Cardeñas (COL, Barloworld) 16 pt
5. Pablo Lastras (ESP, Caisse d'Epargne) 12 pt
6. Vasili Kiryienka (BLR, Tinkoff Credit Systems) 12 pt
7. Fortunato Baliani (ITA, CSF Group-Navigare) 10 pt
8. Tiziano dall'Antonia (ITA, CSF Group-Navigare) 6 pt
9. Alessandro Spezialetti (ITA, LPR Brakes-Ballan) 5 pt
10. Jussi Veikkanen (FIN, Française des Jeux) 5 pt

Classement des jeunes :

1. Giovanni Visconti (ITA, Quick Step) en 49h00'17"
2. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) à 8'04"
3. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) à 8'32"
4. Jurgen Van Den Broeck (BEL, Silence-Lotto) à 9'43"
5. Chris-Anker Sörensen (DAN, Team CSC) à 10'57"
6. Morris Possoni (ITA, High Road) à 13'45"
7. Matthias Russ (ALL, Gerolsteiner) à 21'32"
8. Johannes Fröhlinger (ALL, Gerolsteiner) à 27'08"
9. Simon Spilak (SLO, Lampre) à 29'11"
10. Philip Deignan (IRL, Ag2r La Mondiale) à 32'13"

Classement par équipes :

1. Astana (LUX) en 146h19'23"
2. CSF Group-Navigare (IRL) à 1'10"
3. Team CSC (DAN) à 6'30"
4. LPR Brakes-Ballan (SUI) à 10'10"
5. Quick Step (BEL) à 10'54"
6. Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli (VEN) à 16'00"
7. Liquigas (ITA) à 17'52"
8. Caisse d'Epargne (ESP) à 19'39"
9. Lampre (ITA) à 22'10"
10. Silence-Lotto (BEL) à 24'14"

(source: www.velo101.com)

Rarement les suiveurs du Tour d'Italie n'auront vu autant de chutes que dans la onzième étape hier. Sur un parcours tortueux et rendu périlleux par la pluie, les gamelles se seront comptées à la pelle. Le Maillot Rose Giovanni Visconti (Quick Step) n'a pas échappé au mauvais sort. Impliqué dans une chute, il a pu finir l'étape au cœur du peloton grâce au merveilleux travail de ses coéquipiers. Toutefois, le leader du classement général s'est empressé de rejoindre l'hôpital une fois la ligne franchie, afin de vérifier l'état de son coude et de son poignet gauches. Aucune fracture n'a été décelée
mais le Sicilien s'est fait peur. "J'ai vomi pendant l'étape, a raconté Giovanni Visconti. Ce fut une journée sans mais heureusement, Paolo Bettini et Andrea Tonti étaient là. Ils m'ont escorté littéralement jusqu'à l'arrivée. Je leur dois beaucoup."

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Et si c'était le tournant de ce Giro ? Elément important auprès de Riccardo Ricco, l'Italien Leonardo Piepoli (Saunier Duval-Scott) s'est fait mal hier en tombant lui aussi dans l'une des nombreuses chutes qui ont marqué la course. Le coureur s'est relevé rapidement mais il s'est plaint de douleurs à une côté, son visage ayant quant à lui été touché au niveau de l'arcade sourcilière. Hier soir, le grimpeur transalpin n'en menait pas large, bien que les radios effectuées à l'hôpital aient exclu tout trait de fracture. "J'ai très mal, a déclaré Leonardo Piepoli. Heureusement pour moi, les deux prochaines étapes sont planes et faciles. J'espère que la douleur va s'atténuer pour être à nouveau opérationnel dans les grands cols à partir de samedi. S'il avait fallu enchaîner avec une étape de montagne, je crois que ça aurait été un sérieux problème."

(source: www.velo101.com)

Ancien coéquipier de Marco Pantani, l'Italien Alessandro Bertolini (Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli) a mis un point d'honneur à s'adjuger la onzième étape du Giro hier. "Mon objectif était de prendre part à l'échappée du jour, a-t-il expliqué à Cesena. J'ai eu carte blanche avec l'équipe, et je m'y suis engagé. Je me sentais fort mais la chute de Fortunato Baliani à 500 mètres de l'arrivée a déroulé devant moi un véritable tapis rouge. La route s'est ouverte devant moi. Cette victoire, obtenue à Cesena, je veux l'offrir à un ami. J'ai toujours pensé à Marco Pantani durant la journée. J'ai cherché à franchir chaque côte en tête en souvenir de lui. Je savais qu'il construisait ses victoires sur ces routes. Je lui dédie ce succès. Un personnage comme Marco manque beaucoup au cyclisme. Ce fut un mythe pour moi et un grand ami."

(source: www.velo101.com)

Qu'il est dur, ce Tour d'Italie ! Déjà, le parcours dessiné l'hiver dernier laissait présager d'un suspense maintenu jusqu'au bout, avec la concentration des étapes les plus rigoureuses en dernière semaine. Mais en outre, l'épreuve se veut terriblement ingrate avec ses acteurs. Les conditions météos n'auront pas toujours été très clémentes. Et chacun des grands protagonistes de la course rose a goûté au moins une fois au bitume depuis le départ de Sicile. En début de Giro, Riccardo Ricco (Saunier Duval-Scott) s'est luxé un doigt de la main. Puis Alberto Contador (Astana) a été victime d'une fissure de la tête du radius. Sans parler des autres bobos venus perturber les meilleurs coureurs du peloton au cours des dernières étapes. Hier, les coureurs ont été fortement ballottés dans une étape intransigeante qui n'aura finalement rien bouleversé au général.

Le champion d'Italie Giovanni Visconti (Quick Step) est à nouveau en Rose ce matin, mais cette prouesse relève d'un petit miracle, car le Sicilien aura souvent été à la peine hier, dans une étape qui ne l'a pas non plus épargné. Sous la pluie, le coureur est tombé. Et s'il n'avait eu à ses côtés un équipier de la trempe du double champion du monde Paolo Bettini, sans doute le Maillot Rose serait allé couvrir les épaules d'un autre coureur. La onzième étape marquera longtemps les esprits, à défaut d'avoir marqué les différences dans un classement général demeuré stable. Aussi, la course prend désormais la direction des Dolomites, pour le déclenchement des grandes hostilités ce week-end. Plus question de prendre le moindre risque d'ici là. Les deux étapes à venir sont les plus plates au menu de la 91ème édition du Tour d'Italie.

Sous la pluie, encore, la douzième étape relie Forli à Carpi (172 km), en Emilie-Romagne. Evidemment, les coureurs n'ont guère envie d'une bataille telles que celles réalisées ces derniers jours. Ils aspirent à un peu de répit avant l'entrée dans les Dolomites. Seul un homme trouve le courage de s'exiler dès le 3ème kilomètre. L'Espagnol Dioni Galparsoro (Euskaltel-Euskadi) est isolé dans sa quête d'animation. Il attaque mais n'entraîne personne dans sa roue, et doit se résoudre à effectuer une longue partie de l'étape en solitaire. Le peloton n'a aucune crainte vis-à-vis de l'attaquant ibérique, à qui il octroie plusieurs minutes d'avance. L'ardoise indiquera quatorze minutes au meilleur de l'aventure, après 50 kilomètres de course. Ce qui s'avérera toutefois insuffisant pour Dioni Galparsoro, courageux mais malheureusement trop isolé dans son combat.

Mark Cavendish manque de peu d'ajuster Daniele Bennati.

Et puis surtout, tous les sprinters sont encore présents au sein du peloton. Et ceux-là n'ont de raison d'être là que pour les deux étapes à venir aujourd'hui et demain. Les organisateurs du Tour d'Italie n'auront effectivement pas été très tendres avec les finisseurs cette année, ne leur offrant que très peu d'occasions de s'exprimer. A ce jour, on ne compte guère que trois sprints massifs dévolus aux spécialistes de la discipline. Leader du classement par points, Daniele Bennati (Liquigas) l'a emporté à deux reprises à Milazzo et San Vincenzo. Son jeune challenger britannique Mark Cavendish (High Road) s'est quant à lui adjugé une étape à Catanzaro-Lungomare. Les autres, qui portent tout de même pour nom Robbie McEwen (Silence-Lotto) ou Erik Zabel (Team Milram), n'ont toujours rien gagné dans ce Giro fâché avec ses sprinters.

Alors pas question de laisser passer une occasion de sprinter ! Les douzième et treizième étapes s'avèrent comme les deux dernières occasions de jouer des coudes dans la dernière ligne droite. La suite du programme s'adressera exclusivement aux grimpeurs, aux rouleurs et aux puncheurs. Dès lors, la chasse est lancée à la poursuite de Dioni Galparsoro, qui perd en efficacité sous la pluie et s'incline sans rechigner à 10 kilomètres de la ligne d'arrivée. Le peloton roule alors à vive allure dans les rues de Carpi. Les routes mouillées sont étroites, les virages innombrables. Ca frotte et ça chute encore.
Cette fois, Erik Zabel en est une victime, à moins de 10 kilomètres du but. L'Allemand se relève rapidement mais il ne réintégrera pas à temps l'avant-garde du peloton pour rivaliser avec les meilleurs finisseurs.

En raison de la dangerosité du final, les temps seront pris 3 kilomètres avant l'arrivée. Du coup, les coureurs n'ayant pas en vue la victoire d'étape se relèvent pour laisser les sprinters s'expliquer en petit comité. Or, on ne trouve plus grand monde pour lancer le sprint, et Daniele Bennati se retrouve soudainement exposé en tête de groupe, obligé de mener un sprint long. L'Italien ne se relève plus. Il accélère progressivement avant de porter son effort fatal. Dans son dos, Mark Cavendish effectue une remontée surpuissante. Il jette son vélo sur la ligne mais va manquer d'ajuster son rival italien pour un tout petit centimètre. Vainqueur d'un rien, Daniele Bennati s'adjuge sur le fil sa troisième victoire d'étape. Le Sicilien Giovanni Visconti conserve pour sa part le Mailllot Rose de leader au classement général.

Demain vendredi, la treizième étape se disputera entre Modena et Cittadella (177 km).

Classement 12ème étape :

1. Daniele Bennati (ITA, Liquigas) les 171 km en 4h05'29" (41,3 km/h)
2. Mark Cavendish (GBR, High Road) m.t.
3. Robbie McEwen (AUS, Silence-Lotto) m.t.
4. Koldo Fernandez (ESP, Euskaltel-Euskadi) m.t.
5. Paolo Bettini (ITA, Quick Step) m.t.
6. Robert Förster (ALL, Gerolsteiner m.t.
7. Luciano Pagliarini (BRE, Saunier Duval-Scott) m.t.
8. Assan Bazayev (KAZ, Astana) m.t.
9. Alexandre Usov (BLR, Ag2r La Mondiale) m.t.
10. Alexander Serov (RUS, Tinkoff Credit Systems) m.t.

Classement général :

1. Giovanni Visconti (ITA, Quick Step) en 53h05'46"
2. Gabriele Bosisio (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 5'50"
3. Alberto Contador (ESP, Astana) à 6'59"
4. Marzio Bruseghin (ITA, Lampre) à 7'52"
5. Andreas Klöden (ALL, Astana) à 7'54"
6. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) à 8'04"
7. Paolo Savoldelli (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 8'09"
8. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) à 8'32"
9. Danilo Di Luca (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 8'33"
10. Gustav-Erik Larsson (SUE, Team CSC) m.t.

Classement par points :

1. Daniele Bennati (ITA, Liquigas) 120 pt
2. Paolo Bettini (ITA, Quick Step) 71 pt
3. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) 69 pt
4. Mark Cavendish (GBR, High Road) 61 pt
5. Erik Zabel (ALL, Team Milram) 52 pt
6. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) 45 pt
7. Robert Förster (ALL, Gerolsteiner) 44 pt
8. Danilo Di Luca (ITA, LPR Brakes-Ballan) 42 pt
9. Franco Pellizotti (ITA, Liquigas) 42 pt
10. Robbie McEwen (AUS, Silence-Lotto) 41 pt

Classement de la montagne :

1. Emanuele Sella (ITA, CSF Group-Navigare) 37 pt
2. Alessandro Bertolini (ITA, Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli) 20 pt
3. Gabriele Bosisio (ITA, LPR Brakes-Ballan) 19 pt
4. Félix Cardeñas (COL, Barloworld) 16 pt
5. Pablo Lastras (ESP, Caisse d'Epargne) 12 pt
6. Vasili Kiryienka (BLR, Tinkoff Credit Systems) 12 pt
7. Fortunato Baliani (ITA, CSF Group-Navigare) 10 pt
8. Tiziano dall'Antonia (ITA, CSF Group-Navigare) 6 pt
9. Alessandro Spezialetti (ITA, LPR Brakes-Ballan) 5 pt
10. Jussi Veikkanen (FIN, Française des Jeux) 5 pt

Classement des jeunes :

1. Giovanni Visconti (ITA, Quick Step) en 53h05'46"
2. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) à 8'04"
3. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) à 8'32"
4. Jurgen Van Den Broeck (BEL, Silence-Lotto) à 9'43"
5. Chris-Anker Sörensen (DAN, Team CSC) à 10'57"
6. Morris Possoni (ITA, High Road) à 13'45"
7. Matthias Russ (ALL, Gerolsteiner) à 21'32"
8. Johannes Fröhlinger (ALL, Gerolsteiner) à 27'08"
9. Simon Spilak (SLO, Lampre) à 29'11"
10. Philip Deignan (IRL, Ag2r La Mondiale) à 32'54"

Classement par équipes :

1. Astana (LUX) en 158h35'50"
2. CSF Group-Navigare (IRL) à 1'10"
3. Team CSC (DAN) à 6'30"
4. LPR Brakes-Ballan (SUI) à 10'10"
5. Quick Step (BEL) à 10'54"
6. Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli (VEN) à 16'00"
7. Liquigas (ITA) à 17'52"
8. Caisse d'Epargne (ESP) à 19'39"
9. Lampre (ITA) à 22'10"
10. Silence-Lotto (BEL) à 24'14"

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Au lendemain d'une étape difficile durant laquelle le Maillot Rose est allé au tapis, l'Italien Giovanni Visconti (Quick Step) a repris la route hier entre Forli et Carpi. Mais les séquelles de sa chute sont toujours présentes et le coureur a souffert tout au long de la journée. "J'ai mal partout après ma chute, a déclaré le Sicilien, rapporte l'AFP. Je n'ai pas dormi de la nuit. Pendant l'étape, je suis allé voir le médecin de la course. A chaque fois qu'il y avait un trou sur la chaussée, j'avais mal au poignet. Il n'y a pas de fracture mais j'irai peut-être passer de nouvelles radios. Aujourd'hui, c'était une étape tranquille, qui aurait été idéale pour récupérer s'il n'y avait pas eu la pluie. Il ne fallait surtout pas toucher aux freins." En Rose depuis une semaine, Giovanni Visconti devrait parvenir à atteindre les Dolomites dans cette position demain.

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Petit à petit, l'Italien Daniele Bennati (Liquigas) est en train de se tailler la réputation de meilleur sprinter du monde, reprenant progressivement le flambeau abandonné par Alessandro Petacchi. Hier à Carpi, le sprinter s'est adjugé son troisième succès d'étape en contenant d'un rien le retour de Mark Cavendish. "Je ne connaissais pas le dernier virage, a précisé Daniele Bennati. C'est pourquoi je l'ai abordé avec prudence. J'ai pris la bonne trajectoire mais j'ai perdu en vitesse. Ensuite, j'ai senti Cavendish remonter à 50 mètres de la ligne. Honnêtement, en coupant la ligne, j'ai pensé que j'avais perdu. Il vaut mieux être pessimiste pour mieux se réjouir de la victoire par la suite ! J'ai gagné trois sprints sur quatre, je ne peux vraiment pas en demander plus. Mais je chercherai encore à m'imposer aujourd'hui à Cittadella."

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Et encore des chutes sur les routes du Tour d'Italie ! Hier, c'est l'Italien Matteo Priamo (CSF Group-Navigare) qui en a fait les frais principaux. Vainqueur de l'étape de Peschici, qui avait permis à Giovanni Visconti de s'emparer du Maillot Rose de leader, le coureur italien est tombé hier entre Forli et Carpi, à une quinzaine de kilomètres de l'arrivée. La violence de l'impact l'a contraint à finir l'étape attardé, avec près de douze minutes de retard. Malheureusement, à l'hôpital, les médecins ont confirmé que Matteo Priamo souffrait d'une fracture du coude droit. Cette mauvaise nouvelle contraindra le jeune coureur à quitter la course prématurément. Tombé lui aussi, Mirco Lorenzetto (Lampre) ne souffre que de contusions. Cette chute aura en outre perturbé Erik Zabel, contraint de chasser derrière le peloton et de tirer un trait sur le sprint massif.

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Porteur du Maillot Rose en début de Giro et n'ayant jamais caché son désir de remporter l'épreuve le 1er juin prochain, l'Italien Franco Pellizotti (Liquigas) a profité de son moment de grâce pour éclaircir son avenir. Hier, il a resigné pour deux ans avec la formation de Roberto Amadio, imité par Dario Cataldo et Alessandro Vanotti. "Ce sont des coureurs importants pour l'équipe, a noté le manager d'une formation qui sera renforcée l'an prochain par Ivan Basso. Nous souhaitons construire un grand avenir à notre groupe avec ces coureurs. Franco Pellizotti jouit d'une grande confiance en lui. C'est un coureur d'avenir. Nous sommes certains qu'il réussira à obtenir de grands résultats dans les années à venir." Pour l'heure, le coureur italien occupe la 14ème place du classement général à 2'16" d'Alberto Contador.

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Après trois succès d'étape de Daniele Bennati et un de Mark Cavendish, les sprinters disputeront aujourd'hui leur finale à l'occasion de la treizième étape du Giro. A la veille de son entrée dans les Dolomites, le peloton devra parcourir 177 kilomètres entre Modène et Cittadella, sur des routes privées de difficulté. Cette étape présentera en effet un profil identique à celle d'hier, avec des voies planes à travers la Vénétie. Compte tenu des étapes à venir, cette treizième étape devrait constituer la dernière occasion de jouer la gagne pour les finisseurs.

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En découvrant les contours de la 91ème édition du Giro l'hiver dernier, il était écrit que rien ne serait défini avant l'abord de la troisième semaine de course. Habilement, les organisateurs transalpins avaient élaboré un parcours offrant de larges opportunités aux attaquants au cours de la première partie du Tour d'Italie, tendant au passage quelques perches aux favoris, mais rien qui ne puisse permettre d'éclairer les suiveurs sur les réelles aspirations des uns et des autres. Ce sont donc bel et bien les Dolomites, abordées ce week-end, qui déclencheront la grande bagarre au terme de deux semaines de compétition qui ont tout de même délivré certains enseignements. Certes, le Maillot Rose demeure propriété de Giovanni Visconti (Quick Step), héritage d'une longue échappée réalisée la semaine dernière, mais les meilleurs ont pris position.

En tête des favoris, l'Espagnol Alberto Contador (Astana) a su accompagner en côte les deux favoris les plus offensifs depuis le départ, Danilo Di Luca (LPR Brakes-Ballan) et Riccardo Ricco (Saunier Duval-Scott). Et son excellent rendement dans les contre-la-montre en fait assurément l'homme à battre dès demain dans la haute montagne. Avant l'attaque des hautes cimes italiennes, Alberto Contador possède 55 secondes d'avance sur son lieutenant de luxe Andreas Klöden (Astana). Les autres évoluent dans un mouchoir de poche : Vincenzo Nibali (Liquigas) à 1'05", Paolo Savoldelli (LPR Brakes-Ballan) à 1'10", Riccardo Ricco à 1'33", Danilo Di Luca à 1'34", Denis Menchov (Rabobank) à 1'58", Gilberto Simoni (Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli) et Levi Leipheimer (Astana) à 2'11", Franco Pellizotti (Liquigas) à 2'16".

Mais des interrogations planent sur la majorité de ces favoris, seuls Di Luca, Ricco et Contador ayant osé dévoiler leur jeu depuis le départ. Faut-il voir un signe dans la discrétion des autres candidats au Maillot Rose ? Nous ne tarderons pas à être fixés. Après deux semaines d'excursion sur les routes de la péninsule, le peloton du Tour d'Italie se présente aujourd'hui au pied des Dolomites par le biais d'une treizième étape toute plane, entre Modène et Cittadella (177 km). La course rose fait son entrée en Vénétie et les sprinters sont prêts à en découdre pour ce qui pourrait fort bien être leur dernière confrontation dans ce Giro 2008. A vrai dire, il demeurera une étape plus ou moins propice aux finisseurs la semaine prochaine, mais rien n'indique que le peloton aura la volonté de se maintenir groupé après le copieux festin du week-end.

Le Français Mickaël Buffaz s'échappe une troisième fois.

Alors tous les sprinters pointent à nouveau cette treizième étape au départ de Modène. Les quatre uniques rushs massifs enregistrés depuis le départ du Giro ont tourné à trois reprises à l'avantage de Daniele Bennati (Liquigas), seul le Britannique Mark Cavendish (High Road) ayant trouvé le moyen d'infliger un revers à son adversaire. Les autres, les Bettini, Zabel ou McEwen, courent toujours après la victoire. La journée sera encore marquée par quelques gouttes de pluie. Et une fois de plus, c'est le Français Mickaël Buffaz (Cofidis) qui va se mettre en avant. Après 140 kilomètres d'échappée entre Catania et Milazzo, puis 200 bornes dimanche dernier entre Civitavecchia et San Vincenzo, le baroudeur français repasse à l'attaque au 38ème kilomètre de l'étape, en compagnie de l'Espagnol Josu Agirre (Euskaltel-Euskadi).

Ensemble, les deux hommes vont mener à bien une échappée de 127 kilomètres. Sous un ciel teinté d'éclaircies, Mickaël Buffaz et Josu Agirre amassent jusqu'à 8'25" d'avance sur le peloton, mais les équipes de sprinters sont affamées et entament très vite la poursuite. Il ne fait alors pas l'ombre d'un doute que les deux éclaireurs matinaux seront revus avant l'entrée dans Cittadella et ses remparts fortifiés au pied des Dolomites. Malgré leur débauche d'énergie, Mickaël Buffaz et Josu Agirre sont repris à 12 kilomètres de l'arrivée. Le rythme s'intensifie alors sur des routes étroites et tortueuses. Les équipes de sprinters ont à cœur de mettre fin à la série de Daniele Bennati, et le Team Milram, vaincu sur chute hier, a bien l'intention de prendre sa revanche en emmenant dans un fauteuil son vieillissant sprinter allemand Erik Zabel.

Les Milram parviennent à isoler Daniele Bennati, campé dans la roue d'Erik Zabel à l'approche d'une dernière courbe, mais Mark Cavendish n'est pas loin. Sans attendre le déclenchement du sprint, il porte son effort dans le dos de ses adversaires, vient s'infiltrer à pleine vitesse dans un trou de souris pour surprendre chacun des sprinters. Un peu casse-cou sous les bords, le jeune et plus que prometteur Mark Cavendish s'octroie aussitôt deux bonnes longueurs d'avance pour s'imposer proprement et sans bavure devant le gratin du sprint mondial. Cette fois, il n'y aura pas besoin de solliciter la photo-finish pour déterminer le lauréat, dossard 101 agrafé dans le dos. Le classement général ne subit aucune modification. Le Sicilien Giovanni Visconti abordera les Dolomites en Rose demain, avec sept minutes d'avance sur les premiers favoris.

Demain samedi, la quatorzième étape se disputera entre Vérone et l'Alpe di Pampeago (195 km).

Classement 13ème étape :

1. Mark Cavendish (GBR, High Road) les 177 km en 4h11'07" (42,3 km/h)
2. Daniele Bennati (ITA, Liquigas) m.t.
3. Koldo Fernandez (ESP, Euskaltel-Euskadi) m.t.
4. Erik Zabel (ALL, Team Milram) m.t.
5. Julian Dean (NZL, Slipstream Chipotle-H30) m.t.
6. Mirco Lorenzetto (ITA, Lampre) m.t.
7. Alexandre Usov (BLR, Ag2r La Mondiale) m.t.
8. Nikolai Trussov (RUS, Tinkoff Credit Systems m.t.
9. Robbie McEwen (AUS, Silence-Lotto) m.t.
10. Graeme Brown (AUS, Rabobank) m.t.

Classement général :

1. Giovanni Visconti (ITA, Quick Step)
2. Gabriele Bosisio (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 5'50"
3. Alberto Contador (ESP, Astana) à 6'59"
4. Marzio Bruseghin (ITA, Lampre) à 7'52"
5. Andreas Klöden (ALL, Astana) à 7'54"
6. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) à 8'04"
7. Paolo Savoldelli (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 8'09"
8. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) à 8'32"
9. Danilo Di Luca (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 8'33"
10. Gustav-Erik Larsson (SUE, Team CSC) m.t.

(source: www.velo101.com)

Classement par points :

1. Daniele Bennati (ITA, Liquigas) 144 pt
2. Mark Cavendish (GBR, High Road) 86 pt
3. Paolo Bettini (ITA, Quick Step) 71 pt
4. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) 69 pt
5. Erik Zabel (ALL, Team Milram) 66 pt
6. Koldo Fernandez (ESP, Euskaltel-Euskadi) 53 pt
7. Robbie McEwen (AUS, Silence-Lotto) 48 pt
8. Robert Förster (ALL, Gerolsteiner) 46 pt
9. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) 45 pt
10. Danilo Di Luca (ITA, LPR Brakes-Ballan) 42 pt

Classement de la montagne :

1. Emanuele Sella (ITA, CSF Group-Navigare) 37 pt
2. Alessandro Bertolini (ITA, Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli) 20 pt
3. Gabriele Bosisio (ITA, LPR Brakes-Ballan) 19 pt
4. Félix Cardeñas (COL, Barloworld) 16 pt
5. Pablo Lastras (ESP, Caisse d'Epargne) 12 pt
6. Vasili Kiryienka (BLR, Tinkoff Credit Systems) 12 pt
7. Fortunato Baliani (ITA, CSF Group-Navigare) 10 pt
8. Tiziano dall'Antonia (ITA, CSF Group-Navigare) 6 pt
9. Alessandro Spezialetti (ITA, LPR Brakes-Ballan) 5 pt
10. Jussi Veikkanen (FIN, Française des Jeux) 5 pt

Classement des jeunes :

1. Giovanni Visconti (ITA, Quick Step) en 57h17'06"
2. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) à 7'51"
3. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) à 8'32"
4. Jurgen Van Den Broeck (BEL, Silence-Lotto) à 9'30"
5. Chris-Anker Sorensen (DAN, Team CSC) à 10'57"
6. Morris Possoni (ITA, High Road) à 13'45"
7. Matthias Russ (ALL, Gerolsteiner) à 21'32"
8. Johannes Fröhlinger (ALL, Gerolsteiner) à 26'55"
9. Simon Spilak (SLO, Lampre) à 29'11"
10. Philip Deignan (IRL, Ag2r La Mondiale) à 32'54"

Classement par équipes :

1. Astana (LUX) en 171h09'37"
2. CSF Group-Navigare (IRL) à 1'23"
3. Team CSC (DAN) à 6'41"
4. LPR Brakes-Ballan (SUI) à 9'44"
5. Quick Step (BEL) à 11'07"
6. Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli (VEN) à 15'34"
7. Liquigas (ITA) à 17'26"
8. Caisse d'Epargne (ESP) à 19'24"
9. Lampre (ITA) à 22'10"
10. Silence-Lotto (BEL) à 23'48"

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Au lendemain d'une étape de transition, l'Italien Giovanni Visconti (Quick Step) a repris des forces pour conserver le plus longtemps sa tunique rose. En face de lui, l'armada Astana ne lui laissera pas de répit, le maillot rose étant dans toutes les têtes de l'équipe et des grands favoris qui attendent depuis près de deux semaines les premiers cols de montagne afin de faire la différence. C'est Alberto Contador qui espère être le premier à ravir le maillot de leader malgré son petit malus d'hier. La perte de quelques secondes sur son grand rival Di Luca, ne l'empêche pas de rêver en rose. Di Luca étant déjà pointé à plus de 1'20 du champion Espagnol. Quant à Giovanni Visconti, il possède près de 5'50 sur son dauphin et près de 7 minutes sur le dernier vainqueur du Tour de France, qui est actuellement troisième du général.

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Au terme de l'étape, Davide Rebellin a déclaré abandonner le Giro au micro de la RAI. "Je pense que pour beaucoup le Giro commence demain. Pour moi c'est aujourd'hui qu'il se termine." Il a quitté Citadella en saluant ses adversaires et souhaitant bon courage à son équipe. "En début de saison j'étais en forme, je ne peux donc pas avoir encore de bonnes jambes lors du Giro. Maintenant, j'ai d'autres objectifs dans la saison. Je laisse à avec regret mon équipe. J'ai essayé de gagner, nous y étions proches. Mais je n'arrive pas à faire plus de deux tiers du Tour. Mon état est bon mais il y a des coureurs en pleine forme comme Di Luca qui ont préparé la course. Il est difficile d'affronter la concurrence à des niveaux si élevés. Je vais maintenant me préparer pour réaliser un rêve, le championnat du Monde à Varèse."

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Le duel entre Mark Cavendish (High Road) et Daniele Bennati (Liquigas) aurait pu mal tourner hier lors de l'arrivée. Le britannique s'est retrouvé coincé entre les coureurs de Milram et les barrières, alors qu'il revenait comme un boulet de canon sur Bennati. "Je dois remercier Daniele pour la façon dont il s’est comporté dans le sprint. Il y avait un seul passage possible car de l’autre côté, j’étais coincé par les coureurs Milram. Il s’est aperçu que j’arrivais plus vite, et quand j’ai failli m’écraser contre les barrières, il ne m’a pas fermé la route. Il m’a laissé passer en vrai gentleman". L'Italien ayant déclaré préférer perdre au sprint plutôt que de risquer d’envoyer un adversaire à terre, avant de serrer la main de son rival. "Je n’étais pas au mieux de ma forme, et il est beaucoup plus puissant dans les 100 derniers mètres, il a mérité de gagner cette étape".

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13 secondes, c'est le temps perdu hier par trois grands prétendants aux maillots rose. En effet, lors du final de la 13ème étape, Riccardo Ricco, Alberto Contador et Levi Leiphmer ont perdu ce temps précieux sur l'actuel porteur du maillot rose Giovanni Visconti mais surtout sur le grand favori Danilo Di Luca. Cet écart fait suite à une cassure dans le peloton à 5 kilomètres de l'arrivée, alors que l'équipe Ag2R emmenait le peloton à vive allure dans les rues de Citadella pour son sprinteur Alexandre Usov. Les trois derniers kilomètres étant jugés trop accidentés ont été neutralisés par le jury, dans la perspective d'éviter tout accident. Au classement général, tout ça profite à Danilo Di Luca. Il reprend une place devant Riccardo Ricco dans le match qu'ils se livrent depuis le départ du Giro.

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Cette fois, place à la grande bagarre ! Le peloton fait aujourd'hui son entrée dans les Dolomites à l'occasion de la première grande étape de montagne. Cette quatorzième étape s'élancera de Vérone, en Vénétie, pour rejoindre l'Alpe di Pampeago, dans le Trentin (195 km). Après un début de journée déjà très accidenté, deux difficultés majeures attendront les coureurs dans les 60 derniers kilomètres de course, avec l'ascension du Passo Manghen (23,4 km à 7,1 %) puis la montée finale vers l'Alpe di Pampeago (7,8 km à 9,6 %), premier juge de paix des Dolomites.

(source: www.velo101.com)