Actu Giro

Grosse équipe , où je vois minimun 2 dans les 10 premiers au général !

C'est contraint et forcé que le Toscan Alessandro Petacchi (Team Milram) a dû renoncer au Tour d'Italie, dont la 91ème édition s'élancera samedi de Palerme. Affaibli par une sérieuse bronchite, le sprinter italien n'a pas récupéré à temps pour prétendre s'attaquer à une course par étapes de trois semaines. "Jusqu'au dernier moment, j'ai cru que je serais capable de partir, même si ma condition n'est vraiment pas bonne puisque je ne suis plus monté sur le vélo depuis douze jours, a déclaré Alessandro Petacchi. Mais j'ai suivi les conseils de mon entourage et je vais me préserver pour le Tour de France." A 34 ans, Alessandro Petacchi compte vingt-quatre victoires d'étapes dans le Tour d'Italie. Sans lui, le Team Milram sera composé d'Igor Astarloa, Markus Eichler, Sergio Ghisalberti, Matej Jurco, Alberto Ongarato, Enrico Poitschke, Fabio Sabatini, Marco Velo et Erik Zabel

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Le vainqueur du Tour de France Alberto Contador (Astana) a remercié avec un grand respect les organisateurs du Tour d'Italie, qui ont accordé une invitation de dernière minute à sa formation. Aussi, c'est avec l'ambition d'honorer leur confiance que le Madrilène prendra part pour la première fois à la course rose. "Je suis très content de pouvoir participer au Tour d'Italie, a déclaré le champion espagnol. Je chercherai à me présenter à Palerme dans les meilleures conditions possibles. Je devais observer une période de repos jusqu'au Dauphiné-Libéré. Le Giro ne faisait pas partie de mon programme donc je ne suis pas au top de ma forme. J'ignore comment elle évoluera sur trois semaines mais le Giro est une course extraordinaire dessinée pour un grimpeur. J'éprouve un grand respect pour cette épreuve et je chercherai à l'honorer au mieux."

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J'éprouve un grand respect pour cette épreuve et je chercherai à l'honorer au mieux."

Maintenant qu'Astana est invitée, ils disent que des compliments au Giro .

L'équipe Ag2r La Mondiale prendra part au Tour d'Italie avec une équipe cosmopolite. Les Français Laurent Mangel, Nicolas Rousseau et Blaise Sonnery accompagneront l'Irlandais Philip Deignan, l'Ukrainien Yuriy Krivtskov, l'Estonien René Mandri, l'Italien Rinaldo Nocentini, le Biélorusse Alexandre Usov et le Slovène Tadej Valjavec. "Nous visons le classement général avec Tadej Valjavec, qui est capable d'entrer dans les dix premiers au général, a annoncé le directeur sportif Arturas Kasputis. L'équipe devra se concentrer autour de lui pour le protéger et lui permettre de s'exprimer au mieux. Nous devons aussi être capable de gagner des étapes en prenant les échappées. Notre équipe est faite de baroudeurs. Je compte également sur Alexandre Usov, qui est capable de s'imposer au sprint devant les meilleurs."

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ALLEZ AG2R !!!!


bleu!!!//

Invitée au Giro pour la deuxième fois de suite, l'équipe Tinkoff Credit Systems a présenté son effectif à quatre jours du départ de la course rose. La formation italo-russe sera composée de Pavel Brutt, Mihkail Ignatiev, Vasil Kiryenka, Sergey Klimov, Alberto Loddo, Luca Mazzanti, Evgueni Petrov, Alexander Serov et Nikolay Trusov. "L'un de nos objectifs sera la victoire d'étape, a annoncé le directeur sportif Orlando Maini. Nous avons les capacités de le faire, surtout au sprint avec Loddo ou avec des coureurs possédant les caractéristiques d'Ignatiev, Kiryenka, Mazzanti ou Petrov, qui ont pour habitude d'animer les courses." L'année dernière, le Russe Evgueni Petrov était allé chercher la 7ème place finale du Tour d'Italie. L'ancien vainqueur du Tour de l'Avenir a préparé minutieusement son affaire afin de rééditer pareille performance.

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C'est une équipe compétitive qu'alignera la formation belge Quick Step au départ du Tour d'Italie samedi. Le double champion du monde Paolo Bettini sera entouré du Russe Alexander Efimikin, du Néerlandais Ad Engels, de l'Espagnol Juan-Manuel Garate, du Suisse Hubert Schwab, du Belge Kevin Seeldraeyers et des Italiens Mauro Facci, Andrea Tonti et Giovanni Visconti. L'équipe s'unira autour de Paolo Bettini au cours de la première semaine, avant de défendre les intérêts de Juan-Manuel Garate au classement général. Par le passé, l'Espagnol s'est classé 4ème du Tour d'Italie en 2002, 5ème en 2005 et 7ème en 2006. Son retour aux premiers rangs dans le Tour de Romandie en fera l'un des outsiders de la course rose. A suivre également le champion d'Italie Giovanni Visconti, forcément motivé par le départ en Sicile, sur ses terres.

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L'absence annoncée du sprinter toscan Alessandro Petacchi et une première victoire enfin décrochée cette saison au Tour de Romandie ont redonné de l'ambition à Robbie McEwen, désigné chef de file de l'équipe Silence-Lotto sur la 91ème édition du Giro. Samedi, la formation belge s'élancera avec les Belges Dominique Cornu, Francis De Greef, Dries Devenyns, Geert Steurs, Jürgen Van Den Broeck et Wim Vanhuffel, et les Australiens Nick Gates, Matthew Lloyd et Robbie McEwen. L'objectif est clairement défini pour les hommes de l'équipe Silence-Lotto. Ils resteront soudés autour de leur sprinter australien Robbie McEwen, lequel monopolisera l'attention des suiveurs dans les rushs massifs, lui qui a déjà remporté douze étapes du Giro : deux en 2002, deux en 2003, une en 2004, trois en 2005, trois en 2006 et une en 2007.

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En l'absence du numéro un mondial Damiano Cunego, qui a préféré faire l'impasse sur le Giro pour mieux préparer le Tour de France, l'équipe Lampre s'appuiera cette année sur une équipe vouée à l'attaque et désireuse de surprendre. C'est ainsi que l'a définie le directeur sportif Fabrizio Bontempi, qui attendra de bons résultats de Fabio Baldato, Paolo Bossoni, Marzio Bruseghin, Francesco Gavazzi, David Loosli, Mirco Lorenzetto, Mauro Santambrogio, Simon Spilak et Sylwester Szmyd. "Nous misons sur la constance et l'expérience de Marzio Bruseghin pour obtenir une place au classement général et une victoire d'étape", ont annoncé les responsables de l'équipe Lampre. L'année dernière, l'Italien de 33 ans avait pris la 8ème place du Tour d'Italie et remporté une étape chronométrée. Mais il avait dû composer avec Damiano Cunego, 5ème.

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Pour beaucoup, le Giro demeure la course par étapes la plus intransigeante du calendrier, plus dure encore, sur le papier, qu'un Tour de France, quand la difficulté majeure de la Grande Boucle réside dans la participation massive des meilleurs coureurs du monde. C'est donc fidèles à cette réputation que les organisateurs transalpins ont dessiné les contours du 91ème Tour d'Italie, un périple de 3423,8 kilomètres en vingt-et-une étapes, le tout parsemé de quatre contre-la-montre dont un par équipes et un en altitude, et de nombreuses étapes de montagne, la part belle étant faite aux Dolomites, au mépris de la traversée des Alpes. Le coup d'envoi du Giro sera à nouveau insulaire, avec le départ samedi de Palerme, en Sicile, et d'entrée de jeu un exercice important, celui du contre-la-montre
par équipes sur la distance de 28,5 kilomètres. Suffisamment pour creuser des écarts dès le premier jour et établir une première hiérarchie.

Après deux nouvelles étapes siciliennes accidentées, la course débutera le mardi sa remontée de la botte italienne. Cette première semaine s'adressera essentiellement aux puncheurs, favorisés par quatre arrivées en côte à Agrigente (2ème étape) dès dimanche, Contursi Terme (5ème étape) le mercredi, Peschici (6ème étape) le jeudi et Tivoli (8ème étape) le samedi, situées autour d'une première étape de moyenne montagne le vendredi et l'arrivée à Perscocostanzo (7ème étape). De quoi permettre aux coureurs explosifs de se régaler et de marquer de premiers points avant l'approche des premières cimes. Car au terme de cette remontée escarpée de la péninsule italique, le peloton se rapprochera progressivement des Dolomites, que les coureurs n'atteindront toutefois qu'en fin de deuxième semaine, la grande explication entre les favoris étant reportée sur la fin.

La deuxième semaine conservera toutefois un fort intérêt avec un contre-la-montre individuel de 36 kilomètres fort accidenté le mardi entre Pesaro et Urbino (10ème étape) et une nouvelle étape de moyenne montagne le mercredi vers Cesena (11ème étape). Mais toutes les attentions seront portées vers le troisième week-end de course et l'entrée des coureurs, enfin, dans la haute montagne. Deux grandes étapes de montagne et un contre-la-montre en côte se succéderont alors. La première reliera Vérone à l'Alpe di Pampeago (14ème étape) via le Passo Manghen. La deuxième rejoindra le Passo Fedaia au départ d'Arabba (15ème étape), via des mythes montagneux comme le Passo Pordoi, le Passo San Pellegrino, le Passo di Giau et le Passo Falzarego. Le chrono sera enfin disputé sur 13,8 kilomètres entre San Vigilio di Marebbe et Plan de Corones.

A la sortie des Dolomites, les choses seront certainement très claires au classement général. Et pourtant, sur la route de Milan, de nouvelles difficultés attendront les coureurs en troisième semaine : une arrivée en côte le jeudi à Varèse (18ème étape), une dernière arrivée en altitude le vendredi entre Sondrio et Loncarno (19ème étape) puis une ultime grande étape de montagne le samedi via les légendaires Gavia et Mortirolo, avec arrivée à Tirano (20ème étape). En conclusion, les favoris devront s'expliquer jusqu'au dernier mètre avec un contre-la-montre individuel de 23,5 kilomètres dans les rues de Milan. Voilà un parcours pour le moins novateur qui assurera assurément un spectacle passionnant au cours des trois semaines à venir, le suspense étant appelé à se maintenir à son paroxysme jusqu'à l'abord de la dernière semaine de compétition.

Les 21 étapes :

• 1re étape (samedi 10 mai) : Palerme-Palerme (28,5 km CLM/équipes)
  
• 2ème étape (dimanche 11 mai) : Cefalu-Agrigente (207 km)
  
• 3ème étape (lundi 12 mai) : Catania-Milazo (208 km)
  
• 4ème étape (mardi 13 mai) : Pizzo Calabro-Catanzaro Lungomare (187 km)
  
• 5ème étape (mercredi 14 mai) : Belvedere Maritimo-Contursi Terme (170 km)
  
• 6ème étape (jeudi 15 mai) : Potenza-Peschici (247 km)
  
• 7ème étape (vendredi 16 mai) : Vasto-Perscocostanzo (179 km)
  
• 8ème étape (samedi 17 mai) : Rivisondoli-Tivoli (200 km)
  
• 9ème étape (dimanche 18 mai) : Civitavecchia-San Vincenzo (194 km)
  
• Repos (lundi 19 mai)
  
• 10ème étape (mardi 20 mai) : Pesaro-Urbino (36 km CLM)
  
• 11ème étape (mercredi 21 mai) : Urbania-Cesena (193 km)
  
• 12ème étape (jeudi 22 mai) : Forli-Carpi (171 km)
  
• 13ème étape (vendredi 23 mai) : Modena-Cittadella (192 km)
  
• 14ème étape (samedi 24 mai) : Vérone-Alpe di Pampeago (195 km)
  
• 15ème étape (dimanche 25 mai) : Arabba-Passo Fedaia (153 km)
  
• 16ème étape (lundi 26 mai) : San Vigilio-Plan de Corones (13,8 km CLM)
  
• Repos (mardi 27 mai)
  
• 17ème étape (mercredi 28 mai) : Sondrio-Locarno (192 km)
  
• 18ème étape (jeudi 29 mai) : Mendrisio-Varèse (182 km)
  
• 19ème étape (vendredi 30 mai) : Legano-Presolana/Monte Pora (228 km)
  
• 20ème étape (jeudi 31 mai) : Rovetta-Tirano (224 km)
  
• 21ème étape (dimanche 1er juin) : Cesano Maderno-Milan (23,5 km CLM)
  

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Une course mythique le Giro :XMX££: :coeur:

C'est sûr

L'équipe Saunier Duval-Scott a confirmé la liste des coureurs qui prendront le départ de la 91ème édition du Giro samedi. Riccardo Ricco et Leonardo Piepoli seront les deux piliers de la formation ibérique. Les deux hommes seront épaulés par Raivis Belohvosciks, Alberto Benitez, Iker Camaño, David Cañada, Eros Capecchi, Ermanno Capelli et Luciano Pagliarini. Sixième du Giro l'année dernière, Riccardo Ricco s'est rendu la semaine dernière dans les Dolomites pour reconnaître la course. Il espère briller à cet endroit et faire encore mieux que l'année passée, son objectif étant le podium. "Tout ce
que l'on peut faire de mieux que l'année passée sera un succès, a annoncé le directeur sportif Pietro Algeri. Piepoli cherchera la victoire d'étape dans la haute montagne et le reste du temps, nous aurons une équipe très solide qui tentera tout."

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C'est une équipe Caisse d'Epargne diminuée qui s'est exhibée hier soir sur le podium de la cérémonie de présentation des équipes du Giro, à Palerme. Quelques heures auparavant, en effet, quatre coureurs de la formation espagnole, David Arroyo, Vladimir Karpets, Francisco Perez et Joaquim Rodriguez, ont été victimes d'une chute alors qu'ils rentraient d'un long entraînement. L'accident a eu lieu à un carrefour situé à une dizaine de kilomètres de leur hôtel de Cinisi. Le plus touché a été David Arroyo, qui s'est relevé avec une fracture de la tête articulaire du radius gauche. Par
conséquent, l'Espagnol a dû déclarer forfait pour le Tour d'Italie à quarante-huit heures du coup d'envoi de l'épreuve. C'est le Français Mathieu Perget qui le remplacera au sein d'une équipe emmenée par Vladimir Karpets et José Rujano.

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Pour la deuxième fois de sa carrière, l'Italien Paolo Bettini (Quick Step) aura le privilège de disputer le Giro vêtu du maillot arc-en-ciel de champion du monde. Accablé par la malchance l'an dernier, et souvent passé tout près de la victoire d'étape, le champion toscan s'attachera à gagner au plus vite dans une première semaine de course très à sa convenance, avec plusieurs arrivées en côte. "Je tiens à gagner avec le maillot arc-en-ciel sur les épaules, a annoncé Paolo Bettini en marge de la présentation des équipes du Tour d'Italie hier à Palerme. Je suis en meilleure condition que les années précédentes au départ du Giro. Je me suis rendu compte qu'il ne me manquait plus grand-chose depuis Liège-Bastogne-Liège. Pour moi, tout va se jouer dans les cinq premiers jours si je veux avoir la chance de m'emparer du Maillot Rose."

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L'Espagnol Alberto Contador (Astana) est arrivé hier en Sicile pour y prendre le départ du Tour d'Italie. C'est un coureur encore incrédule qui a fait son arrivée sur le sol sicilien. "Vendredi dernier, quand Johan Bruyneel m'a dit de préparer ma valise pour le Giro, je suis tombé des nues parce que je ne m'y attendais vraiment pas et que j'étais en vacances, à la plage, a confié Alberto Contador à la presse espagnole. Mais peu à peu je me suis fait à cette idée et aujourd'hui je suis heureux de pouvoir courir le Giro. Je nourris quelques craintes vis-à-vis de la première semaine de course, parce que je n'ai pas eu le temps de m'entraîner en conséquence. Pour moi, le Giro est plus dur que le Tour de France. J'aurai pour objectif d'aborder la dernière semaine dans les meilleures conditions. Je ne suis pas dans une forme phénoménale mais nous verrons."

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Rarement le Tour d'Italie, tout du moins dans son époque moderne, n'aura pu se glorifier d'un tel plateau. Cette année, les organisateurs transalpins ont retrouvé leur liberté en matière de composition de leur peloton. Ils ont attribué un carton d'invitation aux formations qu'ils jugeaient les plus à même d'aligner un effectif performant, et le résultat a dépassé leurs espérances. Pour la première fois, les trois vainqueurs sortants de Grands Tours sont réunis au départ du Giro. Le bras de fer est engagé entre l'Italien Danilo Di Luca (LPR Brakes-Ballan), l'Espagnol Alberto Contador (Astana) et le Russe Denis Menchov (Rabobank), dans un Giro des plus ouverts puisque la préparation des uns et des autres a été perturbée pour des raisons diverses. Le suiveur est en mal de repères dans une course rose qui s'annonce des plus savoureuses.

Savoureux, le départ sicilien l'est évidemment, autour de la cité de Palerme. La 91ème édition du Tour d'Italie démarre au bord de la Méditerranée. Et pour la deuxième fois de rang, c'est un contre-la-montre par équipes qui ouvre les hostilités. Dans la chaleur humide qui règne sur la Sicile, un parcours roulant de 23,6 kilomètres s'offre aux vingt-deux formations engagées. Le tracé est plat et favorable aux hautes moyennes. Et si l'exercice est craint par un grand nombre de concurrents, il n'est jamais fatal dans une course par étapes de trois semaines qui présentera bien d'autres occasions de marquer des différences. Pour autant, il s'agit de ne pas rater son entrée en scène, les regards étant soigneusement portés sur le comportement de chacun des favoris cet après-midi, afin d'en tirer d'ores et déjà d'intéressants enseignements.

Trois équipes françaises sont engagées dans le Giro cette année, les organisateurs ayant jugé indésirable la présence des formations Bouygues Telecom et Crédit Agricole, les deux seules recalées du ProTour. Mais les formations tricolores n'ont aucune prétention dans le contre-la-montre par équipes : Ag2r La Mondiale se classe 17ème à 1'05", Cofidis 18ème à 1'05" et Française des Jeux 22ème et bonne dernière à 1'26". Les débuts de Denis Menchov sur le Tour d'Italie ne sont pas fracassants. Le Russe et sa formation Rabobank n'obtiennent que le 16ème temps, le dernier vainqueur
du Tour d'Espagne cédant d'emblée 1'04" aux lauréats. C'est une contre-performance pour un coureur qui se voit précéder par son compatriote Vladimir Karpets (Caisse d'Epargne), 14ème à 54 secondes, et bien plus encore par les grimpeurs italiens, qui s'en sortent avec les honneurs.

Pas de miracle pour l'équipe Astana d'Alberto Contador.

Riccardo Ricco et Leonardo Piepoli (Saunier Duval-Scott) viennent chercher la 15ème place à 1'02" là où Gilberto Simoni (Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli) obtient le 12ème temps à 51 secondes. Mais c'est le comportement des coureurs de l'équipe Astana qui monopolise l'attention en ce premier jour de course. Il y a une semaine tout juste, les coureurs de Johan Bruyneel apprenaient leur sélection de dernière minute pour le Tour d'Italie. Or on ne prépare pas en six jours une course de trois semaines, que ce soit physiquement ou mentalement, et les membres de la formation Astana vont l'apprendre à leurs dépens. N'ayant visiblement pas eu le temps de prendre leurs automatismes, Alberto Contador, Andreas Klöden, Levi Leipheimer et leurs coéquipiers coupent la ligne en 7ème position avec un retard de 29 secondes.

Il n'y aura donc pas de miracle dans cette première étape du Giro, où les mieux préparés sont récompensés. L'équipe Slipstream Chipotle-H30 a clairement fait du chrono par équipes l'objectif de son Giro. De sortir d'un stage spécifique effectué la semaine dernière dans leur quartier général espagnol à Gérone, les gros rouleurs de la formation américaine réalisent une course prodigieuse. A 53,366 km/h de moyenne, les Slipstream ne font pas dans le détail, quitte à briser la belle unité régnant au sein du groupe. Les maillons faibles sont abandonnés à leur triste sort, la fusée larguant ses différents étages
dans l'atmosphère pour finir à cinq, juste le nombre nécessaire pour enregistrer un temps. En l'occurrence le meilleur temps ! Premier sur la ligne, l'Américain Christian Vandevelde se dote ainsi du premier Maillot Rose de ce Tour d'Italie.

Mais la victoire est collective, et il convient de saluer le succès de David Zabriskie, Ryder Hesjedal, Julian Dean et Magnus Backstedt, épaulés par David Millar, Patrick McCarty, Danny Pate et Chris Sutton. Les Slipstream repoussent le Team CSC de Bradley McGee et Jens Voigt de 6 secondes et l'équipe High Road de Mark Cavendish et Bradley Wiggins de 7 secondes. Suivent les Liquigas de Vincenzo Nibali à 9 secondes et les Barloworld d'Enrico Gasparotto à 14 secondes. De leur côté, Danilo Di Luca et Paolo Savoldelli, chefs de file de la formation LPR Brakes-Ballan, réalisent un bon début de Tour d'Italie. L'équipe du vainqueur sortant du Giro, vêtu du Maillot Rose pour l'occasion, se classe au 6ème rang de l'étape à 28 secondes de la formation lauréate. A présent, les dés sont lancés. Faites vos jeux !

Demain dimanche, la deuxième étape se disputera entre Cefalu et Agrigente (207 km).

Classement 1re étape :

1. Slipstream Chipotle-H30 (USA) les 23,6 km en 26'32" (53,4 km/h)
2. Team CSC (DAN) à 6 sec.
3. High Road (USA) à 7 sec.
4. Liquigas (ITA) à 9 sec.
5. Barloworld (GBR) à 14 sec.
6. LPR Brakes-Ballan (ITA) à 28 sec.
7. Astana (LUX) à 29 sec.
8. Tinkoff Credit Systems (RUS) à 33 sec.
9. Quick Step (BEL) à 42 sec.
10. Lampre (ITA) à 45 sec.

Classement général :

1. Christian Vandevelde (USA, Slipstream Chipotle-H30) en 26'32"
2. David Zabriskie (USA, Slipstream Chipotle-H30) m.t.
3. Ryder Hesjedal (CAN, Slipstream Chipotle-H30) m.t.
4. Julian Dean (NZL, Slipstream Chipotle-H30) m.t.
5. Magnus Backstedt (SUE, Slipstream Chipotle-H30) m.t.

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Aucune team française dans les 10 premiers

S'il est des plus incertains, tant ses favoris ayant fait montre de discrétion ces dernières semaines, le 91ème Giro doit rapidement délivrer de premiers enseignements. Le premier des quatre week-ends de course n'a rien d'une entrée en matière en douceur. Hier déjà, les favoris ont dû s'affronter par équipes interposées à l'occasion d'un contre-la-montre par équipes qui a établi les premières différences. Pour l'anecdote, l'Américain Christian Vandevelde (Slipstream Chipotle-H30) s'est doté du premier Maillot Rose, mais ce sont davantage les performances des favoris annoncés que l'on décortique ce matin. Et force est de constater que Danilo Di Luca et Paolo Savoldelli (LPR Brakes-Ballan) ont déjà marqué un point psychologique en repoussant chacun de leurs adversaires. La deuxième étape doit confirmer ou infirmer cette première tendance.

Pour leur première journée en peloton, les coureurs du Tour d'Italie sont invités à traverser la Sicile du nord au sud, de Cefalu à Agrigente (207 km). Et ce n'est pas un périple aisé, tant les routes de l'île transalpine sont accidentées. Cette deuxième étape adopte le profil d'une belle étape de moyenne montagne, le regard des concurrents étant évidemment porté sur le final et l'arrivée en côte sur le circuit d'Agrigente, où Luc Leblanc avait été chercher il y a quatorze ans le titre de champion du monde. La bosse d'arrivée, longue de 3,7 kilomètres à 5,5 %, est à emprunter à deux reprises au cours des 15 derniers kilomètres. Elle éliminera automatiquement les sprinters de la course à la victoire d'étape, privilégiant des puncheurs favorisés en première semaine de course par quatre arrivées de ce genre et une première étape de montagne vendredi.

C'est donc sur un rythme de sénateurs que s'élancent les coureurs du Giro. Le profil de l'étape du jour a beau être escarpé, il n'est pas question pour les favoris de déclencher les grandes hostilités si loin, tellement loin, de Milan. Alors on s'offre un peu de bon temps sur les routes siciliennes, où le 30 km/h est de rigueur au cours des premières heures de course. Inutile d'affoler le compteur, il y aura d'autres occasions de s'expliquer pour le port du Maillot Rose. Pour l'heure, c'est donc l'équipe Slipstream Chipotle-H30 qui assure le tempo, piano, piano, accordant un bon de sortie à deux concurrents après 27 kilomètres de course. Les premiers attaquants du Tour d'Italie 2008 sont le Français Jérémy Roy (Française des Jeux) et le Suisse David Loosli (Lampre). Et ils s'échappent pour mener ensemble une longue fugue à travers la Sicile.

Ricco et Di Luca font sensation dès leur première explication.

Jérémy Roy et David Loosli ont beaucoup de chemin à faire et le peloton ne s'affole pas. Sans augmenter son allure, le gros du paquet laisse les deux hommes de tête gagner minutes après minutes, ceci jusqu'à ce que l'écart atteigne la barre des dix minutes. Là, à 150 kilomètres du but, l'équipe Slipstream accélère tout doucement pour commencer à réduire la différence. La poursuite, menée mollement, est désorganisée par plusieurs chutes, parmi lesquelles celle de David Zabriskie (Slipstream Chipotle-H30). A la fête hier, l'Américain est lourdement touché. Ca ne rigolera pas aujourd'hui pour les coureurs de l'équipe américaine, qui doivent abandonner leur capitaine sur le bord d'une route. C'est un coup dur pour la formation de Jonathan Vaughters, qui s'apprête par la suite à perdre le Maillot Rose dans un final trop ardu pour Christian Vandevelde.

Après 130 kilomètres d'échappée, Jérémy Roy et David Loosli sont rejoints par le peloton. La jonction s'effectue de bonne heure, à 50 kilomètres tout de même de la ligne d'arrivée, mais il ne se passera plus rien avant le final, vers lequel le peloton avance groupé et concentré. Après une première reconnaissance de la côte d'arrivée, les coureurs de LPR Brakes-Ballan se placent en tête du paquet. La première bataille de ce Giro est sur le point d'éclater. Elle se disputera en côte, dans les trois derniers kilomètres de l'étape. La formation LPR effectue l'ascension à sa main, le peloton perdant progressivement des unités par l'arrière, mais il faut attendre le dernier kilomètre pour voir les hostilités se déclencher. Le champion d'Espagne Joaquin Rodriguez (Caisse d'Epargne) démarre en flèche sous la flamme rouge.

Longtemps, l'Espagnol semble en mesure de conquérir cette étape, mais les LPR abattent un travail considérable dans son dos. Danilo Di Luca et Paolo Savoldelli, épaulés par Franco Pellizotti (Liquigas), Davide Rebellin (Gerolsteiner) et Riccardo Ricco (Saunier Duval-Scott), restent dans le coup. A bout de forces, Joaquin Rodriguez s'effondre à 75 mètres du but. L'étape se jouera au sprint entre les cinq costauds sortis d'un peloton en lambeaux. A ce jeu, Riccardo Ricco est le plus explosif. Il obtient la victoire d'étape devant Danilo Di Luca et Davide Rebellin. Profitant des écarts enregistrés à l'arrivée, Franco Pellizotti s'empare du Maillot Rose de leader. Mais la sensation est réalisée par Di Luca, Ricco et Savoldelli, qui confirment leur statut de favori en repoussant Contador, Klöden, Leipheimer, Menchov et Simoni à Agrigente.

Demain lundi, la troisième étape retrouvera la plaine entre Catania et Milazzo (221 km).

Classement 2ème étape :

1. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) les 207 km en 5h48'35" (35,6 km/h)
2. Danilo Di Luca (ITA, LPR Brakes-Ballan) m.t.
3. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) m.t.
4. Franco Pellizotti (ITA, Liquigas) m.t.
5. Paolo Savoldelli (ITA, LPR Brakes-Ballan) m.t.
6. Joaquim Rodriguez (ESP, Caisse d'Epargne) m.t.
7. Jussi Veikkanen (FIN, Française des Jeux) à 4 sec.
8. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) à 8 sec.
9. Leonardo Piepoli (ITA, Saunier Duval-Scott) m.t.
10. Andreas Klöden (ALL, Astana) m.t.

Classement général :

1. Franco Pellizotti (ITA, Liquigas) en 6h15'16"
2. Christian Vandevelde (USA, Slipstream Chipotle-H30) à 1 sec.
3. Chris Sörensen (DAN, Team CSC) à 7 sec.
4. Danilo Di Luca (ITA, LPR Brakes-Ballan) m.t.
5. Morris Possoni (ITA, High Road) à 8 sec.
6. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) m.t.
7. Nicki Sörensen (DAN, Team CSC) à 17 sec.
8. Bradley McGee (AUS, Team CSC) m.t.
9. Kanstantsin Siutsou (BLR, High Road) à 18 sec.
10. Paolo Savoldelli (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 19 sec.

Classement par points :

1. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) 25 pt
2. Danilo Di Luca (ITA, LPR Brakes-Ballan) 20 pt
3. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) 16 pt
4. Franco Pellizotti (ITA, Liquigas) 14 pt
5. Paolo Savoldelli (ITA, LPR Brakes-Ballan) 12 pt
6. Joaquim Rodriguez (ESP, Caisse d'Epargne) 10 pt
7. Jussi Veikkanen (FIN, Française des Jeux) 9 pt
8. David Loosli (SUI, Lampre) 8 pt
9. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) 8 pt
10. Leonardo Piepoli (ITA, Saunier Duval-Scott) 7 pt

Classement de la montagne :

1. Emanuele Sella (ITA, CSF Group-Navigare) 5 pt
2. David Loosli (SUI, Lampre) 3 pt
3. Felix Cardeñas (COL, Barloworld) 3 pt
4. Jérémy Roy (FRA, Française des Jeux) 2 pt
5. Daniele Pietropolli (ITA, LPR Brakes-Ballan) 1 pt
6. Kevin Seeldrayers (BEL, Quick Step) 1 pt

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la recherche d'un premier succès depuis le début de la saison, l'Italien Riccardo Ricco (Saunier Duval-Scott) s'est rassuré en s'adjugeant l'étape d'Agrigente hier après-midi. "J'ai enfin décroché une victoire après une longue période de malchance, s'est exclamé le coureur de 24 ans. J'aimerais remercier mes coéquipiers qui ont été magnifiques, spécialement Leonardo Piepoli qui m'a tellement aidé dans le final. Paolo Savoldelli nous a également beaucoup servis grâce à son travail pour Danilo Di Luca. J'ai attaqué dans les derniers mètres et je dois avouer que je suis moi-même surpris de ma force. C'était le signe dont j'avais besoin pour me convaincre que tout allait bien. Cette victoire, je la dédie à mon équipe, à ma famille et à ma fiancée." Riccardo Ricco avait terminé 6ème de son premier Tour d'Italie l'année dernière.

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C'est un Tour d'Italie savamment pensé qu'ont conçus cette année les organisateurs de la course rose. En repoussant les grandes étapes de montagne à l'orée de la dernière semaine, le suiveur averti aurait pu craindre de s'ennuyer au cours des deux premières semaines de course. Or le parcours laborieux déniché par l'organisation transalpine a déjà permis à la grande bagarre d'être lancée dès le premier week-end de course. On savait par défaut que la traversée de la Sicile ne serait pas une aventure sans rebondissements, tant les routes de l'île italienne sont tourmentées à souhait. Et les premières batailles ont déjà donné le ton avec un contre-la-montre par équipes samedi à Palerme et une arrivée en côte hier à Agrigente. Oh bien sûr, pas de quoi réaliser de grandes différences, mais déjà suffisamment pour livrer de premières indications.

De ce premier week-end trois hommes sont sortis grandis. Il faudra compter, entend-on ce matin, avec Riccardo Ricco (Saunier Duval-Scott), Danilo Di Luca et Paolo Savoldelli (LPR Brakes-Ballan), les autres favoris ayant tous cédé plusieurs secondes dans la bosse d'arrivée hier soir. Or une course aussi longue et ardue que le Giro annonce bien des contrecoups, et une étape que l'on croyait sans incidence comme celle d'aujourd'hui va peut-être modifier la donne. Cette troisième étape se destine enfin aux sprinters, contraints de prendre leur mal en patience au cours des deux premiers jours de course. Plane, ou quasiment, elle se dispute sur 221 kilomètres entre Catania et Milazzo. Seul le début d'étape se veut délicat, les coureurs sillonnant les sentes volcaniques de l'Etna avant de regagner le front de mer pour un final parfaitement roulant.

Le scénario classique veut qu'une échappée matinale se dégage dans la première difficulté. Il faudra en réalité attendre le franchissement de l'unique sommet du jour, situé tout de même à 1017 mètres d'altitude, pour voir la course s'animer. Six hommes déclenchent les hostilités au 55ème kilomètre, parmi lesquels le Français Jérémy Roy (Française des Jeux), déjà auteur hier d'une fugue de 130 kilomètres ! Décidément insatiable, le jeune français repart à l'attaque aujourd'hui, accompagné cette fois de son compatriote Mickaël Buffaz (Cofidis), du Russe Pavel Brutt (Tinkoff Credit Systems), de
l'Italien Riccardo Chiarini (LPR Brakes-Ballan), du Slovaque Matej Jurco (Team Milram) et du Belge Kevin Seeldraeyers (Quick Step). Le peloton ne réagit pas, et les six échappés entament une cavalcade sur les bords de la Méditerranée.

Riccardo Ricco impliqué dans une chute massive.

Malheureusement pour les coureurs, s'il ne pleut pas souvent en Sicile, les nuages accrochés au bord du cratère de l'Etna vont déverser quelques gouttes aujourd'hui. Les routes deviennent plus glissantes et les chutes se multiplient soudain. Elles touchent notamment les Australiens Bradley McGee (Team CSC) et Stuart O'Grady (Team CSC), qui s'y fracturent la clavicule. Et elles ne vont pas tarder à impliquer l'un des grands favoris de ce Tour d'Italie. A 70 kilomètres de l'arrivée, Riccardo Ricco est pris brusquement dans une chute massive qui compte une trentaine de concurrents. Les dégâts sont importants mais les attentions se portent sur le jeune coureur italien, touché sur le côté gauche. Aidé par ses coéquipiers, le lauréat de l'étape d'Agrigente est ramené dans le peloton mais il finira l'étape avec des doutes quant à son poignet.


Et voilà qui pourrait à nouveau redistribuer les cartes au troisième jour de course du Tour d'Italie. Touché, Riccardo Ricco finira l'étape au cœur du peloton mais soucieux. A vrai dire, aucun des favoris ne perdra de temps dans cette étape, mais elle pourrait fort bien marquer les jours de course à venir. En attendant, nos six échappés poursuivent leur raid en tête de course. Après avoir conquis jusqu'à 3'40" sur le peloton, Mickaël Buffaz, Pavel Brutt, Riccardo Chiarini, Matej Jurco, Jérémy Roy et Kevin Seeldraeyers sont contraints de s'incliner à l'approche de Milazzo. De nouvelles chutes
retardent la progression du peloton mais un regroupement général s'opère à 29 kilomètres de l'arrivée, laissant la voie libre à une arrivée au sprint. Les formations engagées dans ce sens se relaient alors pour maintenir le peloton groupé jusqu'au bout.

Bien que privé d'Alessandro Petacchi, son sprinter fétiche resté à la maison en raison d'une suspension, le Team Milram prend la course à sa charge. L'équipe allemande organise le déroulement des opérations en faveur d'Erik Zabel, mais c'est l'Italien Daniele Bennati (Liquigas) qui va en tirer profit. Revenu tardivement à la compétition mais déjà lauréat d'une étape du Tour de Romandie pour sa rentrée, le sprinter italien réalise un sprint propre pour s'adjuger cette troisième étape devant Erik Zabel. Il obtient sa toute première victoire d'étape dans le Giro, lui qui avait conquis l'an passé deux étapes du Tour de France, dont celle des Champs-Elysées, et trois étapes de la Vuelta. Le classement général ne subit aucune modification. Le Maillot Rose se maintient sur les épaules de l'Italien Franco Pellizotti (Liquigas).

Demain mardi, la quatrième étape débarquera sur la péninsule entre Pizzo Calabro et Catanzaro-Lungomare (183 km).

Classement 3ème étape :

1. Daniele Bennati (ITA, Liquigas) les 221 km en 5h37'01" (39,5 km/h)
2. Erik Zabel (ALL, Team Milram) m.t.
3. Danilo Hondo (ALL, Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli) m.t.
4. Thomas Fothen (ALL, Gerolsteiner) m.t.
5. Alberto Loddo (ITA, Tinkoff Credit Systems) m.t.
6. Koldo Fernandez De Larrea (ESP, Euskaltel-Euskadi) m.t.
7. Tiziano Dall'Antonia (ITA, CSF Group-Navigare) m.t.
8. Marlon Perez (COL, Caisse d'Epargne) m.t.
9. Mark Cavendish (GBR, High Road) m.t.
10. Oscar Gatto (ITA, Gerolsteiner) m.t.

Classement général :

1. Franco Pellizotti (ITA, Liquigas) en 11h52'17"
2. Christian Vande Velde (USA, Slipstream Chipotle-H30) à 1 sec.
3. Danilo Di Luca (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 7 sec.
4. Morris Possoni (ITA, High Road) à 8 sec.
5. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) m.t.
6. Nicki Sorensen (DAN, Team CSC) à 17 sec.
7. Kanstantsin Siutsou (BLR, High Road) à 18 sec.
8. Paolo Savoldelli (ITA, LPR Brakes-Ballan) à 19 sec.
9. Andrea Noe (ITA, Liquigas) à 22 sec.
10. Enrico Gasparotto (ITA, Barloworld) à 25 sec.

Classement par points :

1. Daniele Bennati (ITA, Liquigas) 29 pt
2. Riccardo Riccò (ITA, Saunier Duval-Scott) 25 pt
3. Danilo Di Luca (ITA, LPR Brakes-Ballan) 20 pt
4. Erik Zabel (ALL, Team Milram) 20 pt
5. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) 16 pt
6. Danilo Hondo (ALL, Serramenti PVC Diquigiovanni-Androni Giocattoli) 16 pt
7. Franco Pellizotti (ITA, Liquigas) 14 pt
8. Thomas Fothen (ALL, Gerolsteiner) 14 pt
9. Paolo Savoldelli (ITA, LPR Brakes-Ballan) 12 pt
10. Alberto Loddo (ITA, Tinkoff Credit Systems) 12 pt

Classement de la montagne :

1. Emanuele Sella (ITA, CSF Group-Navigare) 8 pt
2. David Loosli (SUI, Lampre) 3 pt
3. Daniele Pietropolli (ITA, LPR Brakes-Ballan) 3 pt
4. Félix Cardenas (COL, Barloworld) 3 pt
5. Jérémy Roy (FRA, Française des Jeux) 2 pt
6. Fortunato Baliani (ITA, CSF Group-Navigare) 1 pt
7. Kevin Seeldraeyers (BEL, Quick Step) 1 pt

Classement des jeunes :

1. Morris Possoni (ITA, High Road) en 11h52'25"
2. Vincenzo Nibali (ITA, Liquigas) m.t.
3. Riccardo Ricco (ITA, Saunier Duval-Scott) à 25 sec.
4. Chris-Anker Sörensen (DAN, Team CSC) à 36 sec.
5. Mauricio Soler (COL, Barloworld) à 51 sec.
6. Simon Spilak (SLO, Lampre) à 1'02"
7. Eros Capecchi (ITA, Saunier Duval-Scott) à 1'05"
8. Matthew Lloyd (AUS, Silence-Lotto) à 1'11"
9. Jurgen Van Den Broeck (BEL, Silence-Lotto) m.t.
10. Matthias Russ (ALL, Gerolsteiner) à 1'31 "

Classement par équipes :

1. Liquigas (ITA) en 34h43'57"
2. LPR Brakes-Ballan (SUI) à 11 sec.
3. Astana (LUX) à 30 sec.
4. High Road (USA) à 31 sec.
5. Barloworld (GBR) à 37 sec.
6. Saunier Duval-Scott (ESP) à 53 sec.
7. Team CSC (DAN) à 56 sec.
8. Quick Step (BEL) à 1'09"
9. Caisse d'Epargne (ESP) à 1'11"
10. Silence-Lotto (BEL) à 1'21"

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Même pas une équipe française dans les 10 premiers

Vainqueur de deux étapes du Tour de France et de trois étapes de la Vuelta l'an passé, Daniele Bennati (Liquigas) n'avait encore jamais triomphé sur les routes du Giro. C'est à présent chose faite après son premier succès d'étape obtenu hier à Milazzo. "Pour un Italien, c'est vraiment spécial de gagner une étape du Giro, a déclaré Daniele Bennati. Je suis vraiment heureux aujourd'hui. J'ai fait un beau sprint, en exploitant le travail du Team Milram. Erik Zabel m'a fait entrer dans la roue de Marco Velo, peut-être parce qu'il craignait d'être trop exposé, ou bien qu'il comptait davantage prendre ma roue. Je ne m'en suis pas aperçu mais ça signifie surtout pour moi que j'étais vraiment bien. En revanche, je regrette la non participation d'Alessandro Petacchi. Je l'estime comme homme et comme coureur, et les sprints manquent un peu de défi."

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En s'adjugeant l'étape d'Agrigente dimanche, Riccardo Ricco (Saunier Duval-Scott) pensait en avoir fini avec la malchance. Et pourtant, la sorcière aux dents vertes s'est rappelée au souvenir du jeune coureur italien en le faisant chuter hier à 70 kilomètres de l'arrivée. "Je n'aime pas me positionner en victime mais je dois dire que cette saison, j'ai eu assez de malchance et j'aimerais bien que cela cesse, a déploré Riccardo Ricco à l'arrivée. J'espère vraiment que ma douleur à la main ne laisse présager rien de grave et que je vais pouvoir rouler jusqu'à Milan. Ce n'est pas étonnant que de telles chutes se produisent car nous avons roulé sur des routes très mal entretenues, irrégulièrement asphaltées et remplies de nids de poule !" L'Italien, qui a subi des examens jusqu'à très tard hier soir, souffre d'une luxation d'un doigt de la main gauche.

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Le Team CSC a perdu hier sur les routes siciliennes deux de ses piliers, en l'occurrence les Australiens Bradley McGee et Stuart O'Grady. Les deux hommes, qui pouvaient espérer briguer des victoires d'étapes dans les jours à venir, ont été impliqués dans les nombreuses chutes qui ont marqué la deuxième étape. Bradley McGee a aussitôt été contraint à l'abandon, victime d'une fracture de la clavicule. De son côté, Stuart O'Grady est remonté en selle mais a franchi la ligne avec un débours de huit minutes sur le peloton. A l'arrivée, les radios ont révélé un diagnostic identique à celui de son
compatriote et coéquipier : fracture de la clavicule. Une journée galère pour le Team CSC, qui a également perdu le Maillot Blanc de meilleur jeune, Chris-Anker Sörensen n'ayant pu regagner le peloton après être tombé lui aussi.

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