Paris-Nice : cat. H-C (08) : Résultats :

Course débutant le 9 Mars jusqu'au 16 Mars .

----> En attendant les résultats de la course, vous pouvez assister à la présentation et actu d'avant-tour , ici .

La 66ème édition de Paris-Nice est donc bel et bien partie aujourd'hui d'Amilly, dans le Loiret. Et pourtant, les dernières semaines auront été riches en rebondissements. Tout d'abord l'annonce de la non-validation de l'épreuve au sein du calendrier international. Parce que le groupe Amaury Sport Organisation a décidé de quitter le ProTour avec l'ensemble de ses compétitions, l'Union Cycliste Internationale a tenté de faire entrave à la bonne organisation de la course au soleil. L'UCI n'a pas enregistré Paris-Nice dans son calendrier et c'est donc vers la Fédération Française de Cyclisme que les organisateurs français ont dû se tourner. Or, en se déroulant sous l'égide de la FFC, la course ne pouvait plus recevoir d'équipes professionnelles. L'UCI a appelé au boycott, considérant l'épreuve hors-la-loi, mais les équipes ont choisi leur camp.

En dépit des menaces à répétition brandies par la fédération internationale, qui a longtemps menacé de suspendre l'ensemble des coureurs qui prendraient part à Paris-Nice, ce sont 160 coureurs qui se présentent aujourd'hui sur la rampe de lancement. En apparence, rien n'a donc changé, mais les querelles internes rongent progressivement le cyclisme. La saison est lancée pour de bon avec Paris-Nice, mais le contexte est des plus pernicieux. Heureusement, la course devrait rapidement reprendre ses droits. Et elle démarre sur les chapeaux de roue avec un prologue de 4,6 kilomètres dans les rues d'Amilly. C'est la première fois que la course au soleil prend son envol en marge de la couronne parisienne. L'exercice est destiné à déterminer une première hiérarchie au sein du peloton, avant la descente vers la Côte d'Azur via la vallée du Rhône.

A l'image de l'atmosphère régnant depuis plusieurs semaines autour de Paris-Nice, de mauvaises conditions météorologiques pèsent sur le prologue. La course au soleil démarre sous les nuages. Les coureurs qui prendront place sur la rampe de lancement durant la première heure de course seront favorisés. C'est ainsi que le Basque Markel Irizar (Euskaltel-Euskadi) signe très tôt ce qui constituera le temps de référence de la journée. Tour à tour, les plus grands spécialistes du contre-la-montre vont se heurter à la performance du coureur espagnol, en passe de devenir le premier détenteur du Maillot Jaune de Paris-Nice. Mais un homme va toutefois parvenir à améliorer le temps d'Irizar, en l'occurrence le Norvégien Thor Hushovd (Crédit Agricole). Habitué à braver de telles conditions climatiques, le rouleur s'impose sur route humide.

Face au vent, Thor Hushovd accomplit les 4600 mètres du parcours rural à plus de 50 km/h. Il remporte le prologue, comme il l'avait fait il y a deux ans sur les routes du Tour de France, pour s'emparer du premier Maillot Jaune. A l'arrivée, il précède Markel Irizar de 4 secondes, Stefan Schumacher (Gerolsteiner) de 5 secondes, Bradley McGee (Team CSC) de 5 secondes et le Français William Bonnet (Crédit Agricole) de 6 secondes. Au rang des favoris, on retrouve Jens Voigt (Team CSC) et David Millar (Slipstream Chipotle-H30) à 11 secondes, Sandy Casar (Française des Jeux) et Luis-Leon Sanchez (Caisse d'Epargne) à 13 secondes, Sylvain Chavanel (Cofidis) et Cadel Evans (Silence-Lotto) à 17 secondes, Oscar Pereiro (Caisse d'Epargne) à 19 secondes, Philippe Gilbert (Française des Jeux) à 21 secondes et Davide Rebellin (Gerolsteiner) à 27 secondes.

Demain lundi, la première étape reliera Amilly à Nevers (184,5 km).

Classement prologue :

1. Thor Hushovd (NOR, Crédit Agricole) les 4,6 km en 5'28"
2. Markel Irizar (ESP, Euskaltel-Euskadi) à 4 sec.
3. Stefan Schumacher (ALL, Gerolsteiner) à 5 sec.
4. Bradley McGee (AUS, Team CSC) m.t.
5. William Bonnet (FRA, Crédit Agricole) à 6 sec.
6. Danny Pate (USA, Slipstream Chipotle-H30) m.t.
7. Leonardo Bertagnolli (ITA, Liquigas) à 7 sec.
8. Andriy Grivko (UKR, Team Milram) à 8 sec.
9. Karsten Kroon (PBS, Team CSC) m.t.
10. Trent Lowe (AUS, Slipstream Chipotle-H30) à 9 sec.

Classement général :

1. Thor Hushovd (NOR, Crédit Agricole) en 5'28"
2. Markel Irizar (ESP, Euskaltel-Euskadi) à 4 sec.
3. Stefan Schumacher (ALL, Gerolsteiner) à 5 sec.
4. Bradley McGee (AUS, Team CSC) m.t.
5. William Bonnet (FRA, Crédit Agricole) à 6 sec.
6. Danny Pate (USA, Slipstream Chipotle-H30) m.t.
7. Leonardo Bertagnolli (ITA, Liquigas) à 7 sec.
8. Andriy Grivko (UKR, Team Milram) à 8 sec.
9. Karsten Kroon (PBS, Team CSC) m.t.
10. Trent Lowe (AUS, Slipstream Chipotle-H30) à 9 sec.

(source: www.velo101.com)

Bravo Thor !

Dix jours avant d'être éclipsé par le printemps, l'hiver a décidé de s'en donner à cœur joie une dernière fois en ce début de semaine. De la pluie, du vent, du froid... C'est une dernière tempête hivernale qui s'abat aujourd'hui sur la première étape de Paris-Nice. La course au soleil n'aura jamais aussi bien revendiqué son nom, car c'est bel et bien en quête de ciel bleu que s'est élancée hier la 66ème édition de l'épreuve. Les intempéries administratives n'ont pas freiné l'ardeur des concurrents, qui se sont courageusement présentés au départ d'une course qualifiée de "sauvage" par la fédération internationale. Défendre l'histoire au mépris des menaces de l'UCI, c'est ce qu'ont choisi de faire les coureurs engagés dans la plus belle course par étapes du début de saison. Et c'est Thor Hushovd (Crédit Agricole) qui arbore ce matin le Maillot Jaune de leader.

Or, si les bourrasques réglementaires n'ont pas suffi à déraciner Paris-Nice, les trop fortes rafales de vent balayant aujourd'hui les routes du Centre vont compromettre la bonne organisation de la course. La première étape doit se disputer entre Amilly (Loiret) et Nevers (Nièvre), sur la distance de 184,5 kilomètres. Mais un vent déchaîné invite l'organisation à la prudence. Il est décidé d'abréger l'étape. La caravane rejoindra la mi-course en voiture, jusqu'à La Chapelotte (Cher), où le départ sera donné pour une première étape en ligne réduite à 93,5 kilomètres. Il n'en faudra de toute façon pas plus pour faire de la course une journée mémorable, aux conséquences déjà importantes pour certains des favoris. Le vent et la pluie vont en effet se charger de durcir une étape pourtant destinée aux sprinters, en dépit d'une arrivée en faux-plat montant.

Les courtes distances entraînent bien souvent des courses nerveuses. Le départ est mené tambour battant, jusqu'à l'éclosion d'une échappée de trois coureurs au 15ème kilomètre. Bernhard Eisel (High Road), Niki Terpstra et Peter Velits (Team Milram) s'échappent sous la pluie et dans le vent pour obtenir très vite un avantage maximum chiffré à 4'10". C'est beaucoup sur une étape aussi courte, ce qui incite le peloton à réagir brutalement. Or, l'accélération du paquet, mêlée aux bourrasques, provoque soudain la scission du peloton. A 35 kilomètres de l'arrivée, la zizanie est semée sur les routes de Paris-Nice. Plusieurs groupes se forment, tâchant de limiter la casse sur une chaussée détrempée et balayée par un vent violent. Les piégés se nomment principalement Cadel Evans (Silence-Lotto), victime d'une chute, et Stefan Schumacher (Gerolsteiner).

Fort d'une bonne trentaine d'unités, le peloton revient sur les trois éclaireurs matinaux à 10 kilomètres de l'arrivée. A son bord figurent toujours des favoris comme Philippe Gilbert, David Millar, Yaroslav Popovych, Davide Rebellin, Luis-Leon Sanchez et Frank Schleck. Les Français Sylvain Chavanel et Jérôme Pineau sont également de la partie, et tentent leur chance dans le final détrempé. Mais la côte d'arrivée ne suffit pas à écarter les sprinters de la course à la victoire d'étape. Facile dans ce type d'arrivée, comme il l'avait été l'été dernier sur les routes du Tour de France, le Belge Gert Steegmans (Quick Step) fait la différence dans les derniers hectomètres pour conclure l'étape en vainqueur devant Jérôme Pineau (Bouygues Telecom) et Thor Hushovd, lequel conserve son Maillot Jaune au terme d'une étape dantesque qui laissera assurément des traces.

Demain mardi, la deuxième étape se disputera entre Nevers et Belleville (201 km).

Classement 1re étape :

1. Gert Steegmans (BEL, Quick Step) les 93,5 km en 2h21'29"
2. Jérôme Pineau (FRA, Bouygues Telecom) à 2 sec.
3. Thor Hushovd (NOR, Crédit Agricole) m.t.
4. Philippe Gilbert (BEL, Française des Jeux) m.t.
5. Karsten Kroon (PBS,Team CSC) m.t.
6. Enrico Franzoi (ITA, Liquigas) m.t.
7. Mirco Lorenzetto (ITA, Lampre) m.t.
8. Bernhard Eisel (AUT, High Road) m.t.
9. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) m.t.
10. Aleksandr Kuschynski (BLR, Liquigas) m.t.

Classement général :

1. Thor Hushovd (NOR, Crédit Agricole) en 2h26'55"
2. Gert Steegmans (BEL, Quick Step) à 6 sec.
3. Karsten Kroon (PBS,Team CSC) à 12 sec.
4. Jérôme Pineau (FRA, Bouygues Telecom) m.t.
5. Andriy Grivko (UKR, Team Milram) à 17 sec.
6. Trent Lowe (USA, Slipstream Chipotle-H30) à 18 sec.
7. David Millar (GBR, Slipstream Chipotle-H30) à 20 sec.
8. Matteo Tosatto (ITA, Quick Step) à 21 sec.
9. Luis-Leon Sanchez (ESP, Caisse d'Epargne) à 22 sec.
10. Johan Van Summeren (BEL, Silence-Lotto) à 24 sec.

(source: www.velo101.com)

Content pour Jérôme ^^ et il y a toujours Thor .

Evans a perdu du temps

L'alerte aux vents violents est passée. Les tempêtes qui cerclent Paris-Nice depuis maintenant plusieurs semaines ne parviendront décidément pas à déraciner la course, qui a bravé les intempéries hier, mais non sans dégâts. Même réduite de moitié, l'étape de Nevers laissera des marques évidentes. Il n'y a guère plus qu'une quarantaine de coureurs à se tenir désormais sous la barre des deux minutes, et parmi eux fort probablement le vainqueur final de cette édition particulière. Piégés dans les bordures, Botcharov, Casar, Cunego, Dessel, Evans, Moncoutié, Moreau ou Pereiro peuvent désormais tirer une croix sur le Maillot Jaune. La liste des favoris s'est considérablement réduite après seulement deux jours de course, au moment où le peloton s'attaque à la deuxième étape, dessinée entre Nevers (Nièvre) et Belleville (Rhône), sur 201 kilomètres.

C'est une étape piège, encore une fois, avec un final marqué par plusieurs ascensions. Le vent et la pluie sont encore présents sur la course mais il en faudra plus pour intimider le Français Thierry Hupond (Skil-Shimano), qui se lance dans un raid solitaire à compter du 30ème kilomètre. Personne ne daigne accompagner le valeureux coureur français, qui s'apprête à accomplir une grande partie de l'étape en éclaireur. En effet, le peloton se relève pour permettre à l'homme de tête d'engranger les minutes d'avance. Il obtient 15'10" d'avance au meilleur de l'aventure, à mi-course, puis commence progressivement à rendre le temps emmagasiné à ses poursuivants. Thierry Hupond parviendra néanmoins à franchir les difficultés du final en tête pour s'octroyer le maillot de meilleur grimpeur. Avant de disparaître dans les profondeurs du peloton.

Mais de peloton, il n'en est plus vraiment question lorsque le regroupement général s'opère à 20 kilomètres de l'arrivée. Une grosse chute collective a d'abord éclairci les rangs de la meute à 60 kilomètres de l'arrivée. Le peloton est à nouveau scindé en plusieurs tronçons, et de nouveaux favoris passent à la trappe, à l'image de Frank Schleck (Team CSC). Décidément, la sélection est radicale dans les premiers jours de Paris-Nice. Avant même l'abord des grandes difficultés, ils sont moins d'une trentaine à se tenir en une minute au classement général, parmi lesquels toujours Chavanel, Gilbert, Millar,
Nocentini, Popovych, Rebellin et Sanchez. Et à 20 kilomètres du but, il n'y a guère plus qu'une cinquantaine de prétendants à la victoire d'étape alors qu'une longue descente commence jusqu'à l'arrivée à Belleville.

Le Maillot Jaune Thor Hushovd (Crédit Agricole) se sent alors inspiré. Il démarre à 15 kilomètres du but, porte son avance à une vingtaine de secondes mais est pris en chasse par un trio composé de Michael Albasini (Liquigas), Sylvain Chavanel (Cofidis) et Gert Steegmans (Quick Step). Les trois poursuivants rejoignent le porteur du Maillot Jaune à 5 kilomètres du but. Le peloton revient mais il ne parviendra pas à rejoindre les éclaireurs avant la ligne d'arrivée. Dans la dernière ligne droite, Gert Steegmans et Thor Hushovd s'opposent donc à nouveau. Et comme à Nevers, c'est au Belge que sourit l'étape. Le Flamand s'adjuge sa deuxième victoire d'étape sur les routes de Paris-Nice mais Thor Hushovd conserve le Maillot Jaune de leader, le premier peloton coupant la ligne avec un retard de 3 secondes.

Demain mercredi, la troisième étape reliera Fleurie à Saint-Etienne (165,5 km).

Classement 2ème étape :

1. Gert Steegmans (BEL, Quick Step) les 201 km en 5h29'47"
2. Thor Hushovd (NOR, Crédit Agricole) m.t.
3. Sylvain Chavanel (FRA, Cofidis) m.t.
4. Michael Albasini (SUI, Liquigas) m.t.
5. Philippe Gilbert (BEL, Française des Jeux) à 3 sec.
6. Matteo Tosatto (ITA, Quick Step) m.t.
7. Mirco Lorenzetto (ITA, Lampre) m.t.
8. Enrico Franzoi (ITA, Liquigas) m.t.
9. Manuele Mori (ITA, Saunier Duval-Scott) m.t.
10. Vicente Reynes (ESP, High Road) m.t.

Classement général :

1. Thor Hushovd (NOR, Crédit Agricole) en 7h56'34"
2. Gert Steegmans (BEL, Quick Step) à 3 sec.
3. Jérôme Pineau (FRA, Bouygues Telecom) à 23 sec.
4. Karsten Kroon (PBS, Team CSC) m.t.
5. Trent Lowe (AUS, Slipstream Chipotle-H30) à 29 sec.
6. Sylvain Chavanel (FRA, Cofidis) à 30 sec.
7. David Millar (GBR, Slipstream Chipotle-H30) m.t.
8. Matteo Tosatto (ITA, Quick Step) à 32 sec.
9. Luis-Leon Sanchez (ESP, Caisse d'Epargne) à 33 sec.
10. Niki Terpstra (PBS, Team Milram) à 36 sec.

(source: www.velo101.com)

Il ne fait pas bon être sprinteur sur la 66ème édition de Paris-Nice. Aussi, c'est en employant deux méthodes bien distinctes que le Belge Gert Steegmans (Quick Step) est parvenu à l'emporter lundi à Nevers puis hier à Belleville. "Quand Thor Hushovd a attaqué, je me suis rendu compte que la chasse n'était pas bien organisée, a raconté Gert Steegmans à l'arrivée. J'ai donc décidé de prendre sa roue et j'ai pris le meilleur sur lui dans le sprint. Je suis vraiment heureux. Je visais une victoire d'étape sur Paris-Nice et j'en ai maintenant gagné deux. J'aime ce genre d'arrivée légèrement ascendante." Désormais, Gert Steegmans peut commencer à songer tout doucement à Milan-San Remo, classique pour laquelle il devra néanmoins composer avec Paolo Bettini et Tom Boonen. Il s'attachera auparavant à aider ses leaders dans la course au soleil.

(source: www.velo101.com)

Cette année, Paris-Nice ressemble plus que jamais à une course par élimination. Après un court prologue loin de la couronne parisienne, une première étape écourtée par les intempéries et une deuxième étape encore très piégeuse, la course prend aujourd'hui de l'altitude entre Fleurie (Rhône) et Saint-Etienne (Loire). Longue de 165,5 kilomètres, la troisième étape de la course au soleil emprunte les premières grandes difficultés de l'épreuve, avec l'ascension du col de la Croix-de-Chaubouret à 18,5 kilomètres de l'arrivée dans les rues stéphanoises, un classique de Paris-Nice. Il est temps de savoir où en sont les grands favoris, ceux qui demeurent des prétendants à la victoire après la grande lessive effectuée au cours des premières heures de course. Théoriquement, ils ne semblent plus qu'une petite dizaine à pouvoir l'emporter.

La route est encore longue et semée d'embûches d'ici l'arrivée sur la Promenade des Anglais à Nice, mais cette troisième étape sera capitale pour bien des prétendants au Maillot Jaune. Aussi, les favoris acceptent d'accorder un bon de sortie à trois attaquants dès le 10ème kilomètre de course. Le Finlandais Kjell Carlström (Liquigas), le Français Clément Lhotellerie (Skil-Shimano) et l'Australien Bradley McGee (Team CSC) s'échappent de bonne heure, bénéficiant de l'apathie totale du peloton pour s'octroyer un avantage important en quelques kilomètres. L'avance du trio de tête atteint 11'30" après seulement 30 kilomètres accomplis. Certes, les difficultés de fin de parcours désavantageront les attaquants, mais tous les espoirs semblent permis pour les trois animateurs de l'étape du jour, qui ne lâchent rien dans les bosses.

Un peu plus juste, Bradley McGee doit toutefois laisser filer Kjell Carlström et Clément Lhotellerie dans l'ascension du col de la Croix-de-Chaubouret. Au terme d'une longue journée passée devant, les deux rescapés de l'échappée matinale insistent pour basculer en tête au sommet. Leur avance se réduit mais la longue descente vers Saint-Etienne les avantage et ce sont bel et bien les deux attaquants matinaux qui se présenteront en tête dans les rues stéphanoises. Là, le sprint revient sans concession à Kjell Carlström. Le Finlandais conclut victorieusement une échappée de 155 kilomètres en réglant le Français Clément Lhotellerie, qui s'empare du maillot de meilleur grimpeur. Un bel exploit pour les deux coureurs, parvenus à contenir jusqu'au bout le retour de leurs premiers poursuivants, pointés à 43 secondes au franchissement de la ligne d'arrivée.

Et les poursuivants ne sont plus qu'une vingtaine. Sous l'effet d'attaques de Christophe Moreau (Agritubel), Damiano Cunego (Lampre) ou bien plus encore Sylvain Chavanel (Cofidis), le peloton s'est réduit à une vingtaine d'unités avec en plus Anton, Barredo, Efimkin, Garate, Gesink, Gonzalo, Huguet, Kreuziger, Kroon, Monfort, Nocentini, Popovych, Rebellin, Rolland, Sanchez, Spilak, Van Den Broeck et Verdugo. Les vingt-et-un coureurs qui composent le peloton ne rejoindront pas les deux attaquants matinaux, au grand dam de Pierre Rolland (Crédit Agricole), qui règle le groupe au sprint pour le gain d'une troisième place. Les Français sont décidément à la fête. Au jeu de la régularité, c'est Sylvain Chavanel qui s'empare du Maillot Jaune de leader, le lauréat de Paris-Nice 2008 se tenant désormais aux dix premiers rangs du classement général.

Demain jeudi, la quatrième étape se disputera entre Montélimar et le Mont Ventoux (176 km).

Classement 3ème étape :

1. Kjell Carlström (FIN, Liquigas) les 165,5 km en 4h39'14"
2. Clément Lhotellerie (FRA, Skil-Shimano) m.t.
3. Pierre Rolland (FRA, Crédit Agricole) à 43 sec.
4. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) m.t.
5. Roman Kreuziger (TCH, Liquigas) m.t.
6. Rinaldo Nocentini (ITA, Ag2r La Mondiale) m.t.
7. Robert Gesink (PBS, Rabobank) m.t.
8. Damiano Cunego (ITA, Lampre) m.t.
9. Luis-Leon Sanchez (ESP, Caisse d'Epargne) m.t.
10. Gorka Verdugo (ESP, Euskaltel-Euskadi) m.t.

Classement général :

1. Sylvain Chavanel (FRA, Cofidis) en 12h37'01"
2. Karsten Kroon (PBS, Team CSC) à 2 sec.
3. Luis-Leon Sanchez (ESP, Caisse d'Epargne) à 3 sec.
4. Gorka Verdugo (ESP, Euskaltel-Euskadi) à 8 sec.
5. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) à 14 sec.
6. Juan-Manuel Garate (ESP, Quick Step) à 18 sec.
7. Yaroslav Popovych (UKR, Silence-Lotto) à 19 sec.
8. Rinaldo Nocentini (ITA, Ag2r La Mondiale) à 21 sec.
9. Robert Gesink (PBS, Rabobank) m.t.
10. Alexander Efimkin (RUS, Quick Step) à 34 sec.

(source: www.velo101.com)

Après plusieurs tentatives, Sylvain réussit! ALLEZ SYLVAIN !

Deuxième du classement général de Paris-Nice à 2 secondes de Sylvain Chavanel après l'étape de Saint-Etienne hier soir, le Néerlandais Karsten Kroon (Team CSC) a eu une bien mauvaise surprise une heure après avoir franchi la ligne d'arrivée. Les commissaires lui ont en effet infligé une pénalité de 20 secondes pour s'être tenu trop près des voitures dans la dernière ascension du jour, le col de la Croix-de-Chaubouret, ce qui lui a permis de se maintenir dans le peloton des favoris. Du coup, Karsten Kroon a rétrogradé au classement général. Du deuxième rang à 2 secondes du Maillot Jaune, le Néerlandais pointe ce matin au 9ème rang à 22 secondes. Un déficit qu'il aura probablement du mal à combler dans l'étape du Mont Ventoux aujourd'hui, en dépit d'une forme qui lui a permis de finir récemment 8ème de Kuurne-Bruxelles-Kuurne.

(source: www.velo101.com)

Il était écrit avant même le départ de l'épreuve que cette édition de Paris-Nice ne ressemblerait à aucune autre. Le contexte tourmenté dans lequel s'est élancé la course, le parcours teinté d'originalité proposé par ses organisateurs, tout ça prédisait déjà une course au soleil des plus atypiques. Et les premiers jours de course n'ont pas dérogé aux présages. Avant même l'abord de l'étape-reine aujourd'hui et l'arrivée au Mont Serein, sur les pentes du Mont Ventoux, on ne compte guère plus qu'une dizaine de coureurs à même de remporter l'épreuve, et parmi eux le Français Sylvain Chavanel (Cofidis), porteur du Maillot Jaune. Entre Montélimar (Drôme) et le Mont Ventoux (Vaucluse), il y a 176 kilomètres à parcourir, et une ultime ascension de 14,9 kilomètres à 7,3 % pour départager les dix derniers postulants à la victoire finale. Cette étape du Mont Ventoux (l'arrivée est en réalité jugée 5 kilomètres avant le sommet en raison de l'enneigement du Géant de Provence à cette époque) s'avère décisive.

Certes, il restera encore deux belles étapes montagneuses à accomplir ce week-end, mais l'arrivée en altitude sur les pentes du Mont Chauve doit permettre aux meilleurs de faire la différence pour ne plus avoir qu'à gérer jusqu'à dimanche. Avant de s'expliquer à la pédale, les favoris laissent quatre attaquants s'échapper au 11ème kilomètre. L'Autrichien Bernhard Eisel (High Road), le Biélorusse Aliaksandr Kuschynski (Liquigas), le Néerlandais Nicki Terpstra (Team Milram) et l'Allemand Jens Voigt (Team CSC) prennent la fuite tôt dans la matinée, sous un soleil retrouvé. Le peloton leur accorde un avantage maximum de 7'15" avant de se rapprocher. A l'avant toute la journée, Bernhard Eisel, Aliaksandr Kuschynski, Nicki Terpstra et Jens Voigt entament les premiers l'ascension du Mont Ventoux, via Malaucène.

Ce n'est pas le versant le plus réputé du Géant de Provence, mais il est rude et suffisamment sélectif pour permettre aux grands favoris de s'expliquer. Gardant en vue une prestigieuse victoire d'étape, Jens Voigt fausse compagnie aux trois coureurs qui l'accompagnent dès le pied de l'ascension. Mais l'Allemand ne possède plus suffisamment d'avance sur le peloton. Il devra rendre les armes à 4 kilomètres du sommet, après une échappée de 161 kilomètres. Les favoris, eux, n'ont pas attendu que la voie soit libre pour déclencher les hostilités. Les premiers kilomètres d'ascension sont avalés à vive allure, provoquant une rapide sélection au cœur du peloton, qui se réduit à une vingtaine d'unités. Le Maillot Jaune Sylvain Chavanel conserve sa place au cœur de ce groupe, mais la difficulté finale est longue et soudain, les jambes ne répondent plus. Le leader du classement général craque à 6 kilomètres de l'arrivée. La sanction est cruelle : il cédera 3'42" au lauréat.

Un homme se présente en fait au-dessus de tous. A 21 ans, Robert Gesink (Rabobank) asphyxie un à un chacun des prétendants au Maillot Jaune. Son coup de pédale est dévastateur, si bien qu'à 3 kilomètres du but, seul l'Australien Cadel Evans (Silence-Lotto) se maintient encore dans sa roue. Le numéro un mondial ne parviendra pas à prendre le moindre relais. Il se contentera de préserver des forces pour le sprint final, qu'il remportera à l'arrachée devant un extraordinaire Robert Gesink, franchement impressionnant tout au long de l'ascension. Au Mont Ventoux, le Néerlandais se console en s'emparant de la tête de Paris-Nice avec des écarts rarement enregistrés ces dernières années. Il devance à présent Rebellin de 32 secondes, Nocentini de 35 secondes et Popovych de 42 secondes. Les jeux sont quasiment faits.

Demain vendredi, la cinquième étape aura lieu entre Althen-des-Paluds et Sisteron (172,5 km).

Classement 4ème étape :

1. Cadel Evans (AUS, Silence-Lotto) les 176 km en 4h32'56"
2. Robert Gesink (PBS, Rabobank) m.t.
3. Rinaldo Nocentini (ITA, Ag2r La Mondiale) à 33 sec.
4. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) m.t.
5. Frank Schleck (LUX, Team CSC) à 34 sec.
6. Yaroslav Popovych (UKR, Silence-Lotto) à 38 sec.
7. Juan-Manuel Garate (ESP, Quick Step) à 1'03"
8. Simon Spilak (SLO, Lampre-Fondital) m.t.
9. Pierre Rolland (FRA, Crédit Agricole) à 1'30"
10. Carlos Barredo (ESP, Quick Step) à 1'33"
Classement complet

Classement général :

1. Robert Gesink (PBS, Rabobank) en 17h10'12"
2. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) à 32 sec.
3. Rinaldo Nocentini (ITA, Ag2r La Mondiale) à 35 sec.
4. Yaroslav Popovych (UKR, Silence-Lotto) à 42 sec.
5. Juan-Manuel Garate (ESP, Quick Step) à 1'06"
6. Luis-Leon Sanchez (ESP, Caisse d'Epargne) à 2'06"
7. Gorka Verdugo (ESP, Euskaltel-Euskadi) à 2'11"
8. Alexander Efimkin (RUS, Quick Step) à 2'30"
9. Clément Lhotellerie (FRA, Skil-Shimano) à 3'25"
10. Sylvain Chavanel (FRA, Cofidis) à 3'27"

(source: www.velo101.com)

Je ne doute pas des qualités de Cadel, c'est pourquoi que je ne suis pas surpris de cette place et je dis bravo Cadel

Belle place de Lhottelerie

C'est un jeune leader inattendu qui épate ce matin la galerie au départ de la cinquième étape de Paris-Nice. Le Mont Ventoux dans le rétro, le Maillot Jaune est désormais propriété d'un Néerlandais de 21 ans du nom de Robert Gesink (Rabobank). Orphelin de Michael Boogerd depuis le début de l'année, le cyclisme néerlandais semble déjà avoir trouvé un successeur au champion batave, lauréat de Paris-Nice il y a neuf ans. Issu du vivier de l'équipe Rabobank, Robert Gesink a fait ses débuts chez les professionnels l'année passée. Il n'avait pas mis longtemps à éclore, remportant une étape du Tour de Belgique et se classant 2ème du Tour de Pologne, 5ème du Tour d'Allemagne, 9ème de la Flèche Wallonne, 13ème du Tour de Romandie et de la Clasica San Sebastian et 15ème du Tour de Lombardie. Une suite logique au fond que de le retrouver en Jaune ce matin.

Auteur d'une impressionnante ascension du Géant de Provence par le versant de Malaucène hier, Robert Gesink a fait céder un à un chacun de ses adversaires, tant et si bien qu'il dispose aujourd'hui d'une avance conséquente, établie à une trentaine de secondes, sur les trois derniers coureurs en mesure de l'inquiéter, Davide Rebellin (Gerolsteiner), Rinaldo Nocentini (Ag2r La Mondiale) et Yaroslav Popovych (Silence-Lotto). Avant deux grandes batailles ce week-end sur la Côte d'Azur, la cinquième étape de la course au soleil doit offrir un peu de répit aux favoris de l'épreuve. Elle se dispute en plaine entre Althen-des-Paluds, dans le Vaucluse, et Sisteron, dans les Alpes-de-Haute-Provence (172,5 km). C'est une étape de transition qui convient parfaitement aux battus de Paris-Nice. Or ceux-ci sont extrêmement nombreux.

Aussi, ce sont dix-sept coureurs qui s'extraient du peloton au 38ème kilomètre de course, avec José-Luis Arrieta (Ag2r La Mondiale), David Arroyo et Mathieu Perget (Caisse d'Epargne), Carlos Barredo (Quick Step), Alexandre Botcharov, Simon Gerrans et Pierre Rolland (Crédit Agricole), Stef Clement (Bouygues Telecom), Eduardo Gonzalo, Geoffroy Lequatre et Christophe Moreau (Agritubel), Karsten Kroon (Team CSC), Maxime Monfort (Cofidis), Manuele Mori et Aurélien Passeron (Saunier Duval-Scott), Ivan Santaromita (Liquigas) et Benoît Vaugrenard (Française des Jeux). Ce large groupe de vaincus pour la gagne au classement général collabore suffisamment bien pour tirer trois minutes aux hommes du peloton. La poursuite tarde à s'organiser, ce qui permettra à l'un des nombreux échappés d'aller chercher la victoire d'étape à Sisteron.

Placée à 12 kilomètres de l'arrivée, la côte des Marquises est l'endroit idéal pour permettre à la quinzaine d'échappés de se départager. Le champion de France Christophe Moreau accélère la sélection en fractionnant le groupe. Seuls demeurent dans sa roue Carlos Barredo, Karsten Kroon, Manuele Mori et Pierre Rolland. Mais les cinq rescapés de l'échappée du jour n'ont pas fini de s'expliquer. Une double offensive de Carlos Barredo permet au coureur espagnol de s'isoler à 9 kilomètres de l'arrivée. La poursuite est inefficace et c'est en solitaire que le fuyard vient clore victorieusement une échappée de 134 kilomètres. Grâce à ce succès, Carlos Barredo remonte même au 6ème rang d'un classement général toujours dominé par Robert Gesink, le peloton franchissant finalement la ligne d'arrivée avec un retard de 2'15".

Demain samedi, la sixième étape se disputera de Sisteron à Cannes (206 km).

Classement 5ème étape :

1. Carlos Barredo (ESP, Quick Step) les 172,5 km en 3h58'01"
2. Karsten Kroon (PBS, Team CSC) à 4 sec.
3. Manuele Mori (ITA, Saunier Duval-Scott
4. Christophe Moreau (FRA, Agritubel) m.t.
5. Pierre Rolland (FRA, Crédit Agricole) à 5 sec.
6. Simon Gerrans (AUS, Crédit Agricole) à 1'33"
7. Maxime Monfort (BEL, Cofidis) à 1'34"
8. Alexandre Botcharov (RUS, Crédit Agricole) m.t.
9. Ivan Santaromita (ITA, Liquigas) m.t.
10. Mathieu Perget (FRA, Caisse d'Epargne) m.t.

Classement général :

1. Robert Gesink (PBS, Rabobank) en 21h10'30"
2. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) à 31 sec.
3. Rinaldo Nocentini (ITA, Ag2r La Mondiale) à 35 sec.
4. Yaroslav Popovych (UKR, Silence-Lotto) à 42 sec.
5. Juan-Manuel Garate (ESP, Quick Step) à 1'05"
6. Carlos Barredo (ESP, Quick Step) à 1'40"
7. Luis-Leon Sanchez (ESP, Caisse d'Epargne) à 2'08"
8. Gorka Verdugo (ESP, Euskaltel-Euskadi) à 2'11"
9. Alexander Efimkin (RUS, Quick Step) à 2'33"
10. Clément Lhotellerie (FRA, Skil-Shimano) à 3'27

(source: www.velo101.com)

Pierre Rolland est excellent !

Aussi Clément pour son maillot à pois !

Partie dans les frimas d'une très large couronne parisienne voici une semaine, la 66ème édition de Paris-Nice touche à son terme ce week-end avec l'arrivée des coureurs sur le front de mer. La sixième étape quitte Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence) pour rallier Cannes (Alpes-Maritimes) après 206 kilomètres d'une course menée par-delà les cols des Leques, de Luens, du Mousteiret, d'Espargon, de Saint-Arnoux, de Bourigaille et du Tanneron. C'est une belle étape de montagne qui attend aujourd'hui la poignée de favoris à la victoire finale, que beaucoup pensent acquise à Robert Gesink (Rabobank). A 21 ans, le jeune néerlandais a montré ce qu'il valait dans l'ascension du Mont Ventoux jeudi après-midi, si bien que personne ne l'imagine souffrir de l'impitoyable enchaînement des difficultés présentées à vingt-quatre heures du terme de la course au soleil.

Et pourtant, cette sixième étape va réserver bien des surprises. Avant même la grande explication entre les favoris, huit coureurs s'échappent au 13ème kilomètre. Il y a là Kevin Ista (Agritubel), Aleksandr Kuschynski (Liquigas), Bernhard Kohl (Gerolsteiner), Bobby Julich et Chris-Anker Sörensen (Team CSC), Clément Lhotellerie (Skil-Shimano), Matthieu Sprick (Bouygues Telecom) et Gert Steegmans (Quick Step). Les échappés grignotent jusqu'à six minutes d'avance sur le peloton. Le Français Clément Lhotellerie en profite pour s'assurer le gain du Maillot à Pois puis se relève afin de ne pas nuire à la bonne conduite de l'échappée, qui franchit chacune des difficultés en tête, avec un avantage de plus en plus mince néanmoins. Finalement, seul Bobby Julich parviendra à conserver sa place en tête de course dans la montée du Tanneron.

C'est ici en effet que se déclenche la grande bagarre au cœur du peloton. La dernière difficulté du jour est longue de 5,8 kilomètres à 5,3 % et située à 20 kilomètres de l'arrivée à Cannes. Auteur d'un excellent Paris-Nice mais malheureusement à court de jus dans la montée du Ventoux, le Français Sylvain Chavanel (Cofidis) tient coûte que coûte à prendre sa revanche. Il démarre une première fois dans l'ascension du Tanneron, accélérant la sélection. Puis c'est au tour de l'Italien Davide Rebellin (Gerolsteiner) de passer à l'offensive dans la descente, entraînant avec lui Damiano Cunego (Lampre), Rinaldo Nocentini (Ag2r La Mondiale), Luis-Leon Sanchez (Caisse d'Epargne) et l'inévitable Sylvain Chavanel. Les cinq poursuivants effectuent une descente prodigieuse pour rejoindre Bobby Julich, dernier rescapé de l'échappée, à 10 kilomètres du but.

En bas de la descente du Tanneron, il reste alors 10 kilomètres à accomplir jusqu'au front de mer. Les six hommes de tête ne rechignent pas à collaborer, car le Maillot Jaune Robert Gesink, distancé dans la plongée sur Cannes, est à la dérive ! Prisonnier d'un groupe poursuivant nettement moins efficace que le groupe de tête, le jeune néerlandais est en train de perdre Paris-Nice. Privé d'équipier, il va céder 1'29" à ses adversaires dans le final de cette étape, rétrogradant à la 4ème place du classement général. A Cannes, Sylvain Chavanel vient chercher sa revanche. Il attaque à 500 mètres du but pour remporter une étape dantesque. Davide Rebellin prend quant à lui possession du Maillot Jaune. Il abordera la dernière étape en leader, comme l'année dernière, mais avec une marge de manœuvre extrêmement réduite sur Rinaldo Nocentini.

Demain dimanche, la septième et dernière étape se disputera autour de Nice (119 km).

Classement 6ème étape :

1. Sylvain Chavanel (FRA, Cofidis) les 206 km en 5h00'25"
2. Luis-Leon Sanchez (ESP, Caisse d'Epargne) à 2 sec.
3. Bobby Julich (USA, Team CSC) m.t.
4. Damiano Cunego (ITA, Lampre) à 6 sec.
5. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) m.t.
6. Rinaldo Nocentini (ITA, Ag2r La Mondiale) m.t.
7. Matteo Tosatto (ITA, Quick Step) à 44 sec.
8. Thor Hushovd (NOR, Crédit Agricole) m.t.
9. Jérôme Pineau (FRA, Bouygues Telecom) m.t.
10. Aurélien Passeron (FRA, Saunier Duval-Scott) m.t.

Classement général :

1. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) en 26h11'31"
2. Rinaldo Nocentini (ITA, Ag2r La Mondiale) à 3 sec.
3. Yaroslav Popovych (UKR, Silence-Lotto) à 48 sec.
4. Robert Gesink (PBS, Rabobank) à 51 sec.
5. Juan-Manuel Garate (ESP, Quick Step) à 1'12"
6. Luis-Leon Sanchez (ESP, Caisse d'Epargne) à 1'24"
7. Gorka Verdugo (ESP, Euskaltel-Euskadi) à 2'17"
8. Carlos Barredo (ESP, Quick Step) à 2'33"
9. Sylvain Chavanel (FRA, Cofidis) à 2'39"
10. Alexander Efimkin (RUS, Quick Step) à 3'21"

(source: www.velo101.com)

Encore Sylvain !!!

moi je suis triste car Mattieu Sprick est tombé alors qu'il était en tête

fandebouygues a écrit:moi je suis triste car Mattieu Sprick est tombé alors qu'il était en tête

C'est vrai que c'est dommage !

Ouais la poisse !

Bravo à Lothellerie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Il a failli gagner l'étape ! Dommage !

Goca a écrit:Il a failli gagner l'étape ! Dommage !

Oui, le dernier col lui a été fatal ! :desolé: