Championnat de France :

dimitri champion et le reste du groupe reviennent fort!

J'ai parlé trop vite, le groupe revient fort, Vogondy s'accroche sur ses cocottes !

je dirai même qu'il est en train de craquer

15'' d'avance c'est chaud, réussir-t-il l'exploit ?

sa bagarre fort derrière sa va revenir mais bon je pense un bon final en vue!

bravo a Vogondy pour sa belle victoire,
bravo a mathieu et a dimitri même si il n'ont pas de podium se soir

Bravo Vogondy, il l'a mérité, l'échappée se regardait trop, de 6'' ils sont passés à 30'' !!!

Classement :

Vongondy (AGR)
Coyot (C-E)
Loubet (ALM)
Champion (BOU)
Auger (COF) .

Quel spectacle !! Vive le cyclisme, vive la France, vive le Tour de France !!!!
Ca promet pour le Tour avec nos français !!!

beau tour de france en perspective, je voudrai tout de même faire remarquer le 6eme de Pierre Rolland et le féliciter!!!
bravo a tous les coureurs car le parcours n'était pas facile et la chaleur rendait les conditions difficile aussi

Oui!!!

Le rapport de la course détaillée sera présent d'ici 3h (ou plus) par Velo101 .

Vogondy mérite sa victoire mais je suis pas fan de ce coureur même si il a l'air bien sympa

Cùnègö* a écrit:Vogondy mérite sa victoire mais je suis pas fan de ce coureur même si il a l'air bien sympa

c'était l'homme fort du jour, bravo a lui

C'est un cycliste que j'apprécie .

Durant quatre jours la ville de Semur-en-Auxois, en Côte d'Or, a été la capitale du cyclisme hexagonal en accueillant les Championnats de France. Parcours sélectif avec l'originalité d'un secteur pavé de 800 mètres en côte accompagné d'une difficulté que représente la Côte de Lantilly, la fédération ne peut que se satisfaire d'avoir découvert pour la première fois une ville de Côte d'Or dans le cadre de Championnats. Ajouté à cela un public fidèle au rendez-vous et malgré la chaleur étouffante, le cyclisme français s'est offert une bouffée d'air frais dans le conflit opposant la fédération française à la fédération internationale. Pour conclure cette fête du cyclisme français, le week-end se conclue avec la prestigieuse course des professionnels. Obtenir un maillot aux couleurs du pays en espérant couvrir les routes du Tour de France avec ce paletot n'a pas d'égal.

Car dans une semaine, Brest accueillera le départ de la 95ème édition du Tour de France. Et pour bon nombre de concurrents, ces Championnats de France est la dernière occasion de briller sous les yeux du directeur sportif et ainsi espérer prendre part à la Grande Boucle. On pense notamment à l'ensemble des coureurs des équipes françaises ou encore à Aurélien Passeron, en ballottage pour la dernière place au sein de l'équipe espagnole Saunier Duval-Scott. La tension est donc bien palpable auprès de la ligne de départ. En ce qui concerne le titre de champion, tous les yeux se tournent sur Sylvain Chavanel (Cofidis) souhaitant devenir le premier coureur à réaliser le doublé contre-la-montre – course en ligne la même année. L'équipe nordiste ne s'y trompant pas en étant la plus concentrée devant son car.

Reste que des garçons comme Jérôme Pineau (Bouygues Telecom) concentrent leur saison sur cette journée en Bourgogne. Sans attendre, six garçons prennent de l'avance : Jimmy Casper, Matthieu Sprick (Bouygues Telecom), Mickael Delage (Française des Jeux), Stéphane Poulhies (Ag2R La mondiale), Maryan Hary (Cofidis) et Jean-Marc Marino (Crédit agricole). Représentant les grosses écuries, les spectateurs se rendent compte que l'échappée finale est peut-être là. A l'instar d'une étape de début de Tour de France, le peloton laisse aller, jusqu'à se retrouver à onze minutes
derrière les six hommes (Tour 6). Rendu à mi-course avec cet écart, le miracle peut avoir lieu. D'autant plus que les attaquants se relaient parfaitement. Toutefois, c'est à ce moment précis que le peloton, où les favoris s'abritent encore accélèrent, lui aussi la cadence.

Les favoris se font piégés en patientant dans le peloton

A 90 kilomètres du but, le peloton qui se scinde en deux à la suite des coups de boutoirs de Bouygues Telecom revient à 6'30". Malgré la présence de Matthieu Sprick à l'avant, l'équipe vendéenne semble faire plutôt confiance à Fédrigo ou Voeckler. Les hommes de la Cofidis embraient le mouvement et font redescendre brutalement l'écart à 4'40" en huit bornes. Se sachant condamnés, les hommes à l'avant poursuivent tout de même leur collaboration. Dans leur dos, la course d'attente prend fin au grand soulagement des suiveurs. Peu de monde prenait des initiatives et à 52 kilomètres de la ligne finale le peloton se lève comme un seul homme en enchaînant les contre-attaques. Alors que l'écart n'est plus que de 1'40", Matthieu Sprick s'emploie à semer ses compagnons dans la Côte de Lantilly. Une attaque qui ne passe pas inaperçue.

Car, même si les Bouygues Telecom abandonnent la chasse, le Crédit Agricole prend le relais. Dès lors, Nicolas Vogondy (Agritubel) part à la recherche de Sprick, avec sur le porte-bagage Carl Naibo (Apiflo Vacances). Ils rejoignent le reste des échappés du matin. Tout ce beau monde est poursuivi par Champion, Lefevre (Bouygues), Mourey (Française des Jeux), Loubet (Ag2r La Mondiale), Augé, Moinard (Cofidis), Rolland (Crédit Agricole), Passeron (Saunier Duval-Scott) et Coyot (Crédit Agricole). Ne souhaitant pas revoir ce
dangereux groupe de neuf, Vogondy passe à l'offensive à son tour (Km 194). Quatrième du contre-la-montre jeudi dernier, Vogondy rejoint Sprick pour le clouter définitivement au goudron brûlant. L'impression est trompeuse puisqu'à 10000 mètres de la fin, le coureur d'Agritubel compte seulement une trentaine de secondes sur tous ses chasseurs.

En bon rouleur qu'il est, Vogondy poursuit son effort solitaire. Comme l'avait prédit son frère à quelques heures du départ, le Blésois était en jambe. Mais derrière, l'entente est bonne et lors de l'attaque de Dimitri Champion, l'écart n'est plus que de 5 secondes (Km 134). Sans le savoir, Champion vient de signer l'acte de mort du groupe de contre-attaquants. Le groupe tergiverse et délaisse une trentaine de secondes à Vogondy lors de l'entrée dans Semur au grand étonnement des spectateurs. Désigné comme le "Stablinski des temps modernes" par Daniel Mangeas, speaker officiel du Tour, le champion de France 2002 à Briançon resigne pour un an sa collection de maillots bleu blanc rouge. Derrière, les coureurs jouent leur carte personnelle. A ce petit jeu, Arnaud Coyot est le plus malin et prend la médaille d'argent avec 36 secondes de débours. Julien Loubet complète le podium. Les superstitieux souligneront que le chiffre 13 à porter chance puisque que ce soit Peraud, la veille chez les amateurs ou Vogondy chez les professionnels, était accolé le chiffre 13 dans leur dos. Le courage exemplaire dont les deux champions ont fait preuve efface sans nul doute toutes logiques subliminales.

Classement :

1. Nicolas Vogondy (Agritubel) les 240 km en 6h03'04"
2. Arnaud Coyot (Caisse d'Epargne) à 36 sec.
3. Julien Loubet (Ag2r La Mondiale) à 42 sec.
4. Dimitri Champion (Bouygues Telecom) à 50 sec.
5. Stéphane Augé (Cofidis) à 1'02"
6. Pierre Rolland (Crédit Agricole) à 1'59"
7. Aurélien Passeron (Saunier Duval-Scott) à 2'00"
8. Laurent Lefèvre (Bouygues Telecom) à 2'04"
9. Francis Mourey (Française des Jeux) à 2'11"
10. Benoît Vaugrenard (Française des Jeux) à 2'17"

(source: www.velo101.com)

C'était un très beau parcours , avec du beau temps en plus

Avec un secteur pavé :coeur:

Goca a écrit:Avec un secteur pavé :coeur:

Un petit aire de Paris-Roubaix .......

Ce n'était pourtant pas gagné d'avance. Après le centenaire des Championnats de France de cyclisme sur route l'an passé à Aurillac, la ville de Semur-en-Auxois a pris les rênes de l'évènement cette saison. Aurillac dans le Cantal a honoré les 100 ans de la course en proposant un parcours dantesque et en couronnant un grand champion comme Christophe Moreau. A tout point de vue, l'édition 2007 a effleuré le parfait. Par conséquent, difficile d'assumer la relève pour la capitale historique de l'Auxois. Si la légende raconte que Semur-en-Auxois a été bâtie par Hercule, elle a dans tous les cas relevé
l'ensemble des travaux imposés sans faillir. Que ce soit dans l'organisation, la difficulté du parcours ou encore l'accueil du public. Le soleil prenant également part à la fête, le week-end a fait oublier quelque peu à la fédération française ses déboires avec la fédération internationale.

Cette localité de 5000 habitants a offert un parcours ardu dans un cadre médiéval. Une bosse s'élevant à 14% dans certaines courbes, une partie roulante mais venteuse avant de conclure par l'originalité de ce parcours : un secteur pavé. Jamais pour un Championnat de France, un secteur pavé n'a été aussi long, qui plus est avec des pourcentages de 5%. Le public, encore bien présent, a profité d'une allée ombragée à proximité directe de la ligne droite finale. Tout à chacun batifolé sur les stands des exposants, dynamisé par LA voie du cyclisme hexagonal, Daniel Mangeas. On y retrouve les derniers matériels de haute technologie, les maillots distinctifs du Tour de France, des bandes dessinées sur le cyclisme avec l'effigie de Richard Virenque, ainsi que des spécialités locales pour les fins gourmets. C'est aussi grâce à cela que la popularité du cyclisme est toujours présente. Il y a la course et les à-côtés.

Et en ce qui concerne les courses, elles ont réussi à se mettre à niveau. Excepté les contre-la-montre, les courses en ligne ont été palpitantes. Alors chapeau bas à Madame Jeannie Longo (Les Carroz) pour son 54ème titre national, 29 ans après le premier. Merci à Julie Krasniak (Lapierre), championne de France Espoirs dans les deux disciplines, pour le vent de fraîcheur qu'elle apporte au cyclisme féminin. Félicitations au vététiste Jean-Christophe Peraud (Creusot Cyclisme) qui s'impose dans la course amateur. Et un grand bravo pour le courage de Nicolas Vogondy (Agritubel) qui n'a pas
relâché son effort solitaire pour endosser le maillot tricolore, six ans après l'avoir enfilé. Bref, la fédération française peut se réjouir d'avoir découvert pour la première fois la Côte d'Or dans le cadre de ces Championnats. Après les célébrations, il ne reste plus qu'à nos coureurs de se montrer aussi entreprenants sur le Tour de France.

(source: www.velo101.com)

Ca devait faire drôle à Moreau au début !