Actu Vuelta

Sympa ça !

De nouvelles couleurs pour une nouvelle équipe. Jour J

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Une nouvelle équipe étrennera ses couleurs à l'occasion de la première étape du Tour d'Espagne aujourd'hui. La formation Xacobeo-Galicia fera ses débuts après avoir remplacé au pied levé le groupe Karpin, du nom de l'ancien footballeur Valery Karpin. Ce dernier ayant quitté le cyclisme au cours de l'été afin de rejoindre le foot et le Spartak de Moscou, le directeur sportif de l'équipe galiciane Alvaro Pino a dû démarcher de nouveaux partenaires. C'est le groupe Xacobeo qui a répondu à son appel en s'engageant pour la fin de saison. L'ensemble de la précédente structure a été conservé et c'est donc sous un nouveau nom et un nouveau maillot que s'élanceront aujourd'hui Ezequiel Mosquera et ses coéquipiers. Il y a un an, Mosquera s'était révélé sur les routes espagnoles en bouclant la Vuelta en 5ème position au classement général.

(source: www.velo101.com)

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Astana refuse d'accepter l'étiquette de leader.

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Bien qu'annoncé comme le grand favori de l'épreuve au départ de sa première Vuelta, l'Espagnol Alberto Contador (Astana) refuse d'accepter cette étiquette. "Je veux voir ce que je suis capable de faire, mais c'est tout, a coupé court auprès de Reuters celui qui a remporté successivement le Tour de France et le Giro. Je n'ai jamais couru une Vuelta et ce manque d'expérience pourrait jouer en ma défaveur. Ca reste en tout cas un rêve que de disputer cette course. Il faudra que je sois en forme pour les Pyrénées, au terme de la première semaine." L'ensemble des favoris du Tour d'Espagne a néanmoins fait du champion espagnol l'homme à battre ces trois prochaines semaines. Dans la grande histoire du cyclisme, seuls quatre coureurs sont déjà parvenus à s'imposer dans les trois Grands Tours : Anquetil, Gimondi, Merckx et Hinault.

(source: www.velo101.com)

Profil du prologue d'aujourd'hui.

Liquigas remporte le chrono.

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Jamais les organisateurs du Tour d'Espagne n'ont affiché un aussi large sourire au départ de leur épreuve. Petit dernier des trois Grands Tours, la Vuelta a souvent payé les pots cassés. C'est elle que les dirigeants internationaux ont déplacé en fin de saison en 1995, la privant fréquemment des meilleurs éléments du peloton pour devenir avec le temps la course de rattrapage des grands battus de l'année. Pratiquement réduite au rôle de lot de consolation, la course a couramment souffert d'un manque d'enthousiasme de ses favoris, se retrouvant dès lors à louer les exploits de coureurs sortis de l'anonymat. Et pourtant cette année, le vent a tourné. Certes, pour la troisième fois de suite, la Vuelta s'élance sans son dernier triomphateur, le Russe Denis Menchov ayant fait d'autres choix de compétition en cette fin de saison, mais le plateau est plus relevé que jamais.

Au départ, les deux derniers vainqueurs du Tour de France Alberto Contador (Astana) et Carlos Sastre (Team CSC-Saxo Bank) apportent du piment au peloton du Tour d'Espagne. Les deux hommes ont chacun remporté leur Grand Tour cette saison et se disent candidats à un doublé historique dans les trois semaines à venir. Il leur faudra pour cela composer avec le numéro un mondial Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne), souvent placé, jamais gagnant. Sans oublier un Damiano Cunego (Lampre) avide de revanche après avoir snobé son Giro adoré en faveur d'un Tour de France calamiteux. Quatre champions pour un titre, mais quatre champions usés par l'intensité de la saison, et donc de nouveaux beaucoup d'opportunités pour les outsiders dans un tracé intéressant, favorisant la prise d'initiative dans les étapes de montagne.

Voilà donc de quoi se réjouir, un an après une Vuelta qui avait laissé un goût amer à l'ensemble des suiveurs, tant la course s'était voulue plate dans son déroulement. Et c'est depuis l'Andalousie et la ville de Grenade que les dix-neuf formations engagées sont appelées à lever l'ancre à tour de rôle. Les effectifs s'élancent en effet les uns après les autres dans l'exercice retrouvé du contre-la-montre par équipes. Abandonné l'an passé, le chrono collectif retrouve sa place au premier jour de la compétition, sur une distance analogue à celle d'un prologue. Au programme, quelques 7700 mètres à parcourir dans les rues planes mais tortueuses de Grenade, la difficulté résidant dans l'enchaînement des courbes et ronds-points. C'est ici que se fera notamment la différence dans un chrono pour gros rouleurs et donc susceptible de faire quelques écarts.

Une relative contre-performance de l'équipe Astana.

En cette fin de saison, les organismes sont quand même rudement atteints. Les repères traditionnels sont quelque peu faussés et les équipes spécialistes des contre-la-montre collectifs ne sont plus forcément à même de faire la différence. L'équipe Liquigas, vainqueur de la sorte il y a un an au Tour d'Italie, n'est pas considérée, à proprement parler, comme une spécialiste de l'effort chronométré. Et pourtant, l'effectif engagé sur les routes du Tour d'Espagne est plus compétitif que jamais. Filippo Pozzato et Daniele Bennati sont venus sur la course pour y marquer des points en vue d'une sélection aux Championnats du Monde de Varèse. Les entourent Valerio Agnoli, Enrirco Franzoi, Manuel Quinziato et Alessandro Vanotti, qui couperont la ligne d'arrivée roue dans roue ce soir, mais aussi Gorazd Stangelj, Ivan Santaromita et Claudio Corioni.

Les 7,7 kilomètres de la première étape vont être accomplis en 8'21" par l'équipe Liquigas. La formation italienne signe le meilleur temps de la soirée et empoche la première victoire d'étape. Premier à franchir la ligne blanche à Grenade, l'Italien Filippo Pozzato revêt le tout premier Jersey Oro, qui récompense le leader du classement général. Une belle entrée en matière pour une équipe qui s'est fixée pour objectif un grand nombre de victoires d'étapes par le biais du tandem Bennati-Pozzato. Ca commence bien ! Ce succès mis à part, les différences enregistrées ne sont pas si flagrantes, tout du moins entre les équipes de favoris, qui se tiennent ce soir dans un mouchoir de poche au terme d'un exercice plus spectaculaire que décisif. La formation Liquigas précède Euskaltel-Euskadi de 8 secondes et Caisse d'Epargne de 9 secondes.

Des favoris, c'est finalement Igor Anton (Euskaltel-Euskadi) qui tire le mieux son épingle du jeu. Il prend un léger ascendant psychologique en repoussant d'une seconde le Murcian Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne), de trois secondes le Madrilène Carlos Sastre (Team CSC-Saxo Bank) et l'Italien Damiano Cunego (Lampre). Seule l'équipe Astana réalise une relative contre-performance en coupant la ligne en 9ème position, à 14 secondes des Liquigas, mais déjà réduite à cinq unités à l'arrivée, emmenée par Contador, Klöden, Leipheimer, Paulinho et Rubiera. Le dernier lauréat du Giro cède donc six petites secondes à Igor Anton. Des secondes anecdotiques qui ne laissent en rien présager de ce que seront les jours à venir. Passé le show "nocturne" dans les rues de Grenade, la course démarre véritablement dans vingt-quatre heures.

Demain dimanche, la deuxième étape reliera Grenade à Jaen (167 km).

Classement 1re étape :

1. Liquigas (ITA) les 7,7 km en 8'21"
2. Euskaltel-Euskadi (ESP) à 8 sec.
3. Caisse d'Epargne (ESP) à 9 sec.
4. Quick Step (BEL) à 10 sec.
5. Team CSC-Saxo Bank (DAN) à 11 sec.
6. Tinkoff Credit Systems (PBS) à 12 sec.
7. Rabobank (PBS) à 13 sec.
8. Astana (LUX) à 14 sec.
9. Team Milram (ALL) à 15 sec.
10. Gerolsteiner (ALL) à 18 sec.

Classement général :

1. Filippo Pozzato (ITA, Liquigas) en 8'21"
2. Valerio Agnoli (ITA, Liquigas) m.t.
3. Manuel Quinziato (ITA, Liquigas) m.t.
4. Daniele Bennati (ITA, Liquigas) m.t.
5. Alessandro Vanotti (ITA, Liquigas) m.t.
6. Enrico Franzoi (ITA, Liquigas) m.t.
7. Gorazd Stangelj (SLO, Liquigas) m.t.
8. Igor Anton (ESP, Euskaltel-Euskadi) à 8 sec.
9. Koldo Fernandez (ESP, Euskaltel-Euskadi) m.t.
10. Mikel Astarloza (ESP, Euskaltel-Euskadi) m.t.

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Surpris par Euskaltel-Euskadi.

Alberto Contador discret.

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Le vainqueur du Giro Alberto Contador (Astana) a réalisé des débuts discrets dans la Vuelta, qu'il découvre cette année pour la première fois de sa carrière. Le court contre-la-montre par équipes de Grenade a fait voler en éclats sa formation, et c'est seulement entouré de quatre coéquipiers, Andreas Klöden, Levi Leipheimer, Sergio Paulinho et José-Luis Rubiera, que le Madrilène a franchi la ligne d'arrivée. Neuvième pour son entrée en matière, Alberto Contador a cédé trois secondes à Sastre, cinq secondes à Valverde et six secondes à Anton. "Les différences sont minimes, a rassuré Alberto Contador à Grenade. Il ne faut pas leur donner plus d'importance que cela. Nous avons tout donné, mais en se réservant dans les virages car il s'agissait de ne pas prendre de risques afin d'éviter la chute dans un exercice tel que celui-ci."

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Retransmis ou pas cet Vuelta ?

Sur quel chaine ?

Filippo Pozzato salue la Liquigas.

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Bien qu'il ait annoncé sa décision de quitter l'équipe au terme de la saison, ceci afin de ne pas subir l'arrivée d'Ivan Basso à ses côtés, l'Italien Filippo Pozzato (Liquigas) a été invité à couper le premier la ligne d'arrivée hier, décrochant de la sorte le premier Jersey Oro de la Vuelta 2008. "J'ai un très beau geste de la part de l'équipe, a remercié le premier leader du classement général sur le podium. Un geste d'autant plus beau si l'on tient compte du fait que je quitterai l'équipe en fin d'année. L'équipe Liquigas croyait en ses chances de l'emporter dans le contre-la-montre par équipes. Nous redoutions seulement une performance des équipes Astana et CSC." L'objectif de Filippo Pozzato ces prochains jours sera d'obtenir une place dans l'équipe d'Italie en vue des Championnats du Monde de Varèse, qui auront lieu une semaine après la Vuelta.

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scott² a écrit:Retransmis ou pas cet Vuelta ?

Sur quel chaine ?

Sur aucune chaîne peut-être plus tard sur Eurosport.

Sastre n'est plus leader chez CSC.

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La Vuelta ne fait que démarrer mais déjà, la presse espagnole s'est emparée d'une polémique. Selon elle, le vainqueur du Tour de France Carlos Sastre ne serait plus le bienvenu au sein de l'équipe CSC. C'est Bjarne Riis lui-même qui l'a déclaré à la VRT, une chaîne télévisée belge. "Sastre ne représente pas le futur de notre équipe, a lancé le manager danois. Pour cela, je compte davantage sur Cancellara et les frères Schleck. Ces derniers ont été si forts au cours des mois précédents que nous ne pouvons pas, pour ainsi dire, payer davantage Carlos Sastre. Ceci ne veut pas dire qu'il ne pourra pas compter sur l'aide de notre équipe ces trois prochaines semaines." De son côté, l'intéressé n'a pas voulu réagir, déclarant seulement ne pas vouloir évoquer son avenir maintenant pour pouvoir se concentrer uniquement sur la course.

(source: www.velo101.com)

Le chiffre... 2

Particulièrement
attendu cette année dans un Tour d'Espagne qui lui a toujours réussi,
le Basque Igor Anton (Euskaltel-Euskadi) a réalisé une remarquable
entrée dans l'arène. Deuxième du contre-la-montre par équipes à huit
secondes de la Liquigas, le coureur s'annonce en grosse condition.
"Nous avons fait un chrono plutôt bon, a déclaré Igor Anton à Grenade.
C'est une petite bataille victorieuse dans la guerre qui nous attend.
Personnellement, je guette la montagne, mon point fort. Je suis fier
d'avoir été désigné leader de l'équipe, et j'espère acquérir
l'expérience nécessaire, si ce n'est pour cette année, au moins pour le
futur. Mon objectif sera de gagner une étape. Le podium me paraît
difficile mais je tenterai de m'en approcher en bataillant au jour le
jour."

(source: www.velo101.com)

Rém's-Ko a écrit:

scott² a écrit:Retransmis ou pas cet Vuelta ?

Sur quel chaine ?

Sur aucune chaîne peut-être plus tard sur Eurosport.

tu a pas un site internet pour suivre EUROSPORT ??

http://www.eurosport.fr/cyclisme/tour-d-espagne/2008/sport.shtml?menu=2016

L'échappé n'as plus que 1min20 sur le peloton à 22 km de l'arrivée, je pense qu'il vont se faire "avaler"

C.Epargne et Astana font la chasse.

Nicolas Roche s'échappe.

Roche rejoint par un autre cycliste.

Peloton à 10s, en plus y avait Moncoutié :scratch:

Repris, quelques un sortent dont Popovych

DERNIER KILOMETRE !

Valverde gagne !

Valverde, remporte la 2° étape et enfile le maillot jaune.

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Au lendemain de la représentation nocturne des dix-neuf équipes de la Vuelta dans les rues surchauffées de Grenade, la course prend fermement son envol à compter d'aujourd'hui. La 63ème édition du Tour d'Espagne commence sa remontée vers le nord et les Pyrénées, via une première étape en ligne dessinée entre Grenade et Jaen (176,3 km), en Andalousie. La journée commence par une information inattendue : la modification du parcours. L'ascension de l'Alto de las Encebras étant rendue impraticable, les coureurs devront bifurquer par le Puerto de Huelma, réalisant un détour important qui rallonge considérablement le kilométrage de l'étape. Du coup, les organisateurs décident d'amputer le final, tracé sur un circuit de 25 kilomètres aux allures de Championnat du Monde. Il n'y aura qu'une boucle à effectuer en fin de course.

Cette deuxième étape s'annonce donc moins périlleuse que prévu dans son final, mais l'arrivée en bosse favorise les puncheurs plus que les sprinteurs. Et un puncheur, Filippo Pozzato (Liquigas) en est un. Invité à franchir le premier la ligne d'arrivée hier soir, l'Italien occupe ce matin la première place du classement général. Un bonheur tel que le coureur a fini par faire passer sa moustache blonde sous le rasoir hier soir, comme pour marquer le coup. Fraîchement rasé, le Jersey Oro aura pour mission d'accompagner les meilleurs dans le final. Mais comme pour corser l'affaire, les organisateurs de la Vuelta ont réinstauré le système des bonifications aux arrivées. Si bien que le classement général est appelé à être bouleversé ce soir, les écarts enregistrés hier dans le contre-la-montre par équipes de 7700 mètres s'étant voulus dérisoires.

Le final, on aura l'occasion d'en reparler. Pour l'heure, il y a 176 bornes à parcourir et des attaquants impatients. Quatre coureurs démarrent dès le 5ème kilomètre : le Russe Mikhail Ignatiev (Tinkoff Credit Systems), le Français Cyril Lemoine (Crédit Agricole) et les Espagnols Egoi Martinez (Euskaltel-Euskadi) et Jesus Rosendo (Andalucia-CajaSur). Pour la petite histoire, on notera que deux des membres de l'échappée ont déjà participé une fois au Tour d'Espagne. L'unique participation de Cyril Lemoine et Jesus Rosendo s'était soldée par une dernière place au classement général, respectivement en 2006 et 2007. Les derniers sont donc les premiers dans cette nouvelle Vuelta, et le quatuor augmente progressivement son avance sur les routes andalouses. Le peloton reste toutefois vigilant et garde une attention de tous les instants aux hommes de tête.

Valverde répète sur la Vuelta son succès du Tour de France.

Pour Mikhail Ignatiev, Cyril Lemoine, Egoi Martinez et Jesus Rosendo, inutile de songer trop tôt à l'éventualité de se disputer la victoire d'étape. Il est clairement établi que cette échappée n'aura pour mission que d'animer la majeure partie de l'étape. Dès lors, on se bat pour les accessits. A domicile, devant des supporters andalous acquis à sa cause, Jesus Rosendo décroche le premier maillot de meilleur grimpeur en franchissant en tête le tout premier sommet de la Vuelta. Tout cela restera néanmoins anecdotique, tout comme un final dans lequel les échappés espagnols mettent un point d'honneur à se débarrasser de leurs compagnons étrangers. A 35 kilomètres de l'arrivée, Egoi Martinez et Jesus Rosendo insistent à deux. Le peloton est encore repoussé de quatre bonnes minutes mais la machine s'apprête à se mettre en route.

Les équipes ayant des vues sur la victoire d'étape se relaient en tête de paquet pour permettre un rapide retour sur les hommes de tête. Derniers résistants d'une échappée de 150 kilomètres, Egoi Martinez et Jesus Rosendo déposent les armes à moins de 20 kilomètres de l'arrivée. La course est alors engagée sur le circuit final et ses quelques bosses dignes de celles rencontrées sur le parcours d'un Championnat du Monde. Une succession d'attaques bouscule la préparation des équipes de puncheurs. Le final est rudement animé mais tout rentre finalement dans l'ordre au pied de la côte d'arrivée. Puncheurs et favoris se replacent alors dans les premières positions pour se livrer un sprint de costauds à Jaen, le gros du peloton se maintenant groupé. Aucun favori ne cédera de terrain dans ce final particulier.

Aucun perdant, donc, mais tout de même un vainqueur. Répétant son succès d'étape du Tour de France à Plumelec, dans une deuxième étape de la Vuelta au profil similaire, Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne) réalise une excellente entrée en matière. Assurément le plus fort dans la montée finale, le numéro un mondial se détache au sprint pour s'imposer détaché au sommet de la côte. Le genre d'arrivée dont le Murcian est décidément le spécialiste. Au franchissement de la ligne, Valverde repousse le peloton de 2 secondes, au grand dam de Filippo Pozzato, 5ème et impuissant. Le champion d'Espagne profite du jeu des bonifications pour ravir le Jersey Oro et démarrer sa Vuelta comme il avait commencé son Tour de France. En espérant pour lui que la suite des événements lui réserve un tout autre sort.

Demain lundi, la troisième étape se disputera entre Jaen et Cordoue (168,6 km).

(source: www.velo101.com)

Classement 2ème étape :

1. Alejandro Valverde (ESP, Caisse d'Epargne) les 176,3 km en 4h23'00"
2. Davide Rebellin (ALL, Gerolsteiner) à 2 sec.
3. Alessandro Ballan (ITA, Lampre) m.t.
4. Greg Van Avermaet (BEL, Silence-Lotto) m.t.
5. Filippo Pozzato (ITA, Liquigas) m.t.
6. Rinaldo Nocentini (ITA, Ag2r La Mondiale) m.t.
7. Erik Zabel (ALL, Team Milram) m.t.
8. Paolo Bettini (ITA, Quick Step) m.t.
9. Philippe Gilbert (BEL, Française des Jeux) m.t.
10. Xavier Florencio (ESP, Bouygues Telecom) m.t.

Classement général :

1. Alejandro Valverde (ESP, Caisse d'Epargne) en 4h31'10"
2. Filippo Pozzato (ITA, Liquigas) à 13 sec.
3. Daniele Bennati (ITA, Liquigas) m.t.
4. Egoi Martinez (ESP, Euskaltel-Euskadi) à 15 sec.
5. Iñigo Landaluze (ESP, Euskaltel-Euskadi) à 19 sec.
6. Davide Rebellin (ITA, Gerolsteiner) m.t.
7. Mauricio Ardila (COL, Rabobank) à 20 sec.
8. Igor Anton (ESP, Euskaltel-Euskadi) à 21 sec.
9. Ruben Perez (ESP, Euskaltel-Euskadi) m.t.
10. Mikel Astarloza (ESP, Euskaltel-Euskadi) m.t.

Classement par points :

1. Alejandro Valverde (ESP, Caisse d'Epargne) 25 pt
2. Filippo Pozzato (ITA, Liquigas) 20 pt
3. Daniele Bennati (ITA, Liquigas) 16 pt
4. Greg Van Avermaet (BEL, Silence-Lotto) 14 pt
5. Filippo Pozzato (ITA, Liquigas) 12 pt
6. Rinaldo Nocentini (ITA, Ag2r La Mondiale) 10 pt
7. Erik Zabel (ALL, Team Milram) 9 pt
8. Paolo Bettini (ITA, Quick Step) 8 pt
9. Philippe Gilbert (BEL, Française des Jeux) 7 pt
10. Xavier Florencio (ESP, Bouygues Telecom) 6 pt

Classement de la montagne :

1. Jesus Rosendo (ESP, Andalucia-CajaSur) 6 pt
2. Cyril Lemoine (FRA, Crédit Agricole) 4 pt
3. Mikhail Ignatiev (RUS, Tinkoff Credit Systems) 2 pt
4. Egoi Martinez (ESP, Euskaltel-Euskadi) 1 pt

Classement par équipes :

1. Caisse d'Epargne (ESP) en 13h17'34"
2. Euskaltel-Euskadi (ESP) à 1 sec.
3. Quick Step (ITA) à 3 sec.
4. Team CSC-Saxo Bank (DAN) à 4 sec.
5. Tinkoff Credit Systems (ITA) à 5 sec.
6. Rabobank (PBS) à 6 sec.
7. Astana (LUX) à 7 sec.
8. Gerolsteiner (ALL) à 11 sec.
9. Lampre (ITA) à 12 sec.
10. Silence-Lotto (BEL) à 13 sec.

(source: www.velo101.com)