Grand Prix de Plouay :

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Grande classique de l'Ouest, le Grand Prix Ouest-France de Plouay va faire le plein demain en Bretagne. L'épreuve intégrée du Pro Tour, met un terme à trois journées festives dans la commune morbihannaise. Hier ils étaient 3225, toutes courses confondues, à ouvrir cette fête du vélo. Ils ont laissé place ce dimanche matin à une course élite nationale avec la présence des meilleures équipes régionales. Cet après-midi, les amateurs laisseront la place aux dames, pour une manche de la coupe du Monde UCI. Demain les bretons pourront voir la grande révélation du Tour de France, le Luxembourgeois Andy Schleck en compagnie d'un des porteurs du maillot jeune, son frère Frank. Damieno Cunego fera lui aussi parti de la course longue de 229,2 kilomètres avec douze passages sur la ligne. Le circuit Jean-Yves Perron, théâtre des Championnats du Monde de cyclisme en 2000 (victoire de Romans Vainsteins), sera à nouveau cette année rallongé de six kilomètres.

(source: www.velo101.com)

Yann Guyot remporte l'épreuve semi-élite.

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Plouay accueille demain certains des meilleurs coureurs mondiaux pour le Grand-Prix Ouest France mais aujourd'hui ce sont les meilleurs de la région et même de France qui se sont donné rendez-vous tôt ce matin à Plouay. Sur le circuit de Jean-Yves Perron, l'histoire du cyclisme règne. Les cinq derniers vainqueurs de l'épreuve sont passés l'année suivante professionnels, à l'image de Julien Simon, vainqueur l'an passé, qui est depuis début janvier coureur au sein de la formation du Crédit Agricole. Parmi les partants, le professionnel Yann Rault (Bretagne-Armor Lux) qui souhaite terminer Plouay les bras levés pour sauver une saison gâchée par les blessures. Certains vont se servir de cette course comme d’un tremplin pour la semaine prochaine où se tiendra à Cusset, dans l'Allier, les championnats de France de l'Avenir.

Sous une pluie fine, le départ est donné pour un peu plus de 140 coureurs. Pour se réchauffer, 26 d'entre-eux décident de s'extirper dès le 1er tour d'une course qui en compte sept. A l'avant on retrouve principalement des coureurs du Vendée U, du Team U Nantes ainsi que ceux de Côtes d'Armor Maître Jacques. Derrière, le peloton accuse déjà pas loin d'une minute de retard au passage sur la ligne. Durant le troisième tour, ça se regarde en tête et dans le peloton, un contre de onze coureurs en profite pour se former. On y retrouve notamment David Chopin (Super Sport 35) et Sylvain Cheval (VCP Lorient). Ils reviennent à près de 25 secondes de l'échappée. Dès lors, la tête explose ! Fabrice Jeandesboz part seul alors qu'il reste trois tours à effectuer. Le premier groupe de contre est alors principalement composé des Nantais et des maillots bleu de Côtes d'Armor. C'est d'ailleurs Mathieu Halleguen (Côtes d'Armor Maître Jacques) qui part rejoindre le Vendéen en tête, à l'amorce de l'avant-dernier.

Lors de la jonction, le duo de tête bénéficie d'une marge de 50 secondes sur un groupe que contrôle Vendée U et Côtes d'Armor Maître Jacques ! On croit alors que le duo de tête a le champs libre pour filer vers la victoire mais non. Le contre est animé par divers coureurs dont Corentin Mauge (Team Perche Agem 72) et Julien Foisnet (UC Cholet 49). Ces coups de butoirs, condamnent le duo et on retrouve ainsi neuf coureurs en tête suivis d'un groupe de treize. Il ne reste alors plus que 19,1 kilomètres pour faire la différence. Vendée U et Côtes d'Armor Maître Jacques s'activent en tête, mais un à un les coureurs bretons attaquent. Dans l'ascension de Ty Marrec, Yann Guyot en place une et personne ne va ou peut, aller le chercher. A l'image d'un Thomas Voeckler, il appuie fort sur les pédales et donne tout ce qu'il peut. Résultat, plus de trente secondes d'avance pour le breton à la flamme rouge. Yann Guyot savoure les derniers mètres et ne se retient pas pour exulter sa joie ! Derrière lui, les deux places du podium se jouent au sprint. Corentin Mauge le remporte d'un rien devant Mathieu Halleguen.

Classement :

1. Yann Guyot (Côtes d’Armor Maître Jacques) les 133,7 km en 3h23'01"
2. Corentin Maugé (Team Perche Agem 72) à 28 sec.
3. Matthieu Halleguen (Côtes d’Armor Maître Jacques) m.t.
4. Laurent Pichon (VC Pays de Lorient) m.t.
5. Tony Hurel (Vendée U) m.t.
6. Julien Foisnet (UC Cholet 49) m.t.
7. Sylvain Cheval (VC Pays de Lorient) m.t.
8. Romain Hardy (Côtes d’Armor Maître Jacques) m.t.
9. Julien Guay (Vendée U) à 32 sec.
10. Thibault Macé (Vendée U) à 1'08"

(source: www.velo101.com)

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Fédrigo remporte, Bouygues maintient son statut de leader de Plouay.

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Vingt-quatre heures après l'extinction de la flamme pékinoise, le cœur du cyclisme ne bat plus à l'heure de la Chine. Toutefois, le déracinement engendré par le décalage horaire perturbe encore bon nombre d'organismes au moment de la reprise du peloton olympique au Grand Prix Ouest-France de Plouay. La classique bretonne, classée parmi les monuments du cyclisme français, est elle aussi marquée par l'été olympique. Calendrier surchargé oblige, elle se dispute cette fois un lundi, ce qui ne rebute en rien l'engagement du public breton, par essence fidèle et

passionné, à jamais massif et enthousiaste le long des 19,1 kilomètres du circuit Jean-Yves Perron. C'est un fait : la classique de l'ouest se porte bien. Historiquement rompue aux belles empoignades, elle tâche même de casser l'image des courses ProTour cadenassées en proposant un tour de circuit supplémentaire. Il conviendra de parcourir douze tours soit 229,2 kilomètres. Il s'agira d'être costaud dans le final, car la succession des tours de circuit pèse rapidement dans les jambes, avec l'enchaînement des côtes du Lézot, de Kerihuel et de Ty-Marrec. Sous un ciel frais et couvert qui délivrera quelques gouttes de pluie au cours de la journée, douze hommes s'extraient du peloton dès le premier tour pour donner forme à l'échappée matinale. Répondent présents les Français Stéphane Augé (Cofidis), Giovanni Bernaudeau (Bouygues Telecom), Guillaume Levarlet (Française des Jeux) et Christophe Moreau (Agritubel), mais aussi Marc De Maar (Rabobank), Imanol Erviti (Caisse d'Epargne), Adam Hansen (Team Columbia), Christian Knees (Team Milram), Aleksandr Kuschynski (Liquigas), Marco Marzano (Lampre), Juan-José Oroz (Euskaltel-Euskadi) et Jurgen Van De Walle (Quick Step).
Le peloton ne manifeste pas grand intérêt à rentrer trop vite sur les éclaireurs de la première heure. Sans rechigner, il accorde ainsi du temps à ses douze devanciers, qui vont acquérir jusqu'à quatre minutes de bonus sur les routes du Morbihan. Pas question cependant de laisser l'échappée aller au bout. L'allure s'accélère et un regroupement général s'opère à 50 kilomètres de l'arrivée. La course est alors relancée. En deux vagues, dix-sept hommes parviennent à s'extraire du peloton : Ballan, Carlström, De La Fuente, Fischer, Guesdon, Hary, Jufre, Kozontchuk, Lastras, Lopez, Marino, Mollema, Nocentini, Pellizotti, Levarlet, Roux et

Wrolich. Il y a des costauds à l'avant et le peloton commence à céder du terrain. A peine remis de son déplacement aux Jeux Olympiques, Pierrick Fédrigo (Bouygues Telecom) prend conscience du danger. Il sort en contre. Seul, l'ancien champion de France parvient à colmater la brèche et à se joindre aux dix-sept hommes de tête, au moment où se détachent Alessandro Ballan (Lampre), David De La Fuente (Scott-American Beef), Anthony Roux (Française des Jeux), Pablo Lastras et David Lopez (Caisse d'Epargne) à une trentaine de kilomètres de l'arrivée. Cette fois, bien que la menace d'un retour du peloton restera présente jusqu'au bout, la bonne échappée est dessinée. Et elle a de l'allure ! Le dernier tour de circuit se profile. La douzième boucle, cette nouveauté du Grand Prix Ouest-France, va tenir son rôle. Tandis que le peloton s'affine, réduisant ses chances de rentrer sur les hommes de tête, l'ultime escalade de la côte de Kerihuel scinde l'échappée. Les plus forts résistent à la rudesse de cette énième ascension : Alessandro Ballan, David Lopez et Pierrick Fédrigo.

Il y a un an, l'équipe Bouygues Telecom avait savouré le succès tonitruant de Thomas Voeckler sur les terres plouaysiennes. L'expérience de l'Alsacien pourrait aisément servir Pierrick Fédrigo, mais le Marmandais est privé d'oreillette en raison d'un souci technique. Qu'à cela ne tienne ! Le Français se passera des informations parasites pour se concentrer sur sa course et livrer une sacrée démonstration. Attentif, il contre une accélération de David Lopez dans la dernière ascension de Ty-Marrec, à 4 kilomètres du but, puis s'apprête à en découdre au sprint avec le redoutable Alessandro Ballan. Sans peur ni reproche, Pierrick Fédrigo laisse à l'Italien le soin de lancer le rush avant de le passer à 100 mètres du but pour décrocher l'un des plus beaux succès de sa carrière, directement dans la lignée de son étape du Tour et du Championnat de France.

Classement :

1. Pierrick Fédrigo (FRA, Bouygues Telecom) les 229,2 km en 5h42'44" (40,1 km/h)
2. Alessandro Ballan (ITA, Lampre) m.t.
3. David Lopez (ESP, Caisse d'Epargne) à 3 sec.
4. Allan Davis (AUS, Mitsubishi-Jartazi) à 13 sec.
5. José-Jaoquin Rojas (ESP, Caisse d'Epargne) m.t.
6. Arnaud Gérard (FRA, Française des Jeux) m.t.
7. Greg Van Avermaet (BEL, Silence-Lotto) m.t.
8. Romain Feillu (FRA, Agritubel) m.t.
9. Geoffry Lequatre (FRA, Agritubel) m.t.
10. Manuele Mori (ITA, Scott-American Beef) m.t.

(source: www.velo101.com)

Bravo à Fédrigo et à Bougues pour sa maîtrise à Plouay ! Qu'ils continuent sur ce rythme.

:supporte:

Chez les femmes c'est Fabiana Luperin.

-- Détail ci-dessous --

La dixième manche de la Coupe du Monde s'est déroulée ce dimanche à Plouay. Habituellement disputée le samedi, les dames ont pu ainsi profiter de nombreux spectateurs, un peu plus nombreux que les années passées, mais toujours rien comparé à la foule que déplacent les Andy Schleck, Damiano Cunego et Pierrick Fédrigo. Pourtant, ces petites reines du vélo ne déméritent pas. Avant cette épreuve, Judith Arndt est solidement attachée en tête du classement de la Coupe du Monde avec 260 points, contre 173 pour Suzanne De Goede et 152 pour l'ancienne championne du monde Marianne Vos. L'Allemande doit donc gérer sereinement son capital de points pour fêter comme il se doit sa victoire en Coupe du Monde le 14 septembre prochain lors du Tour de Nuremberg. Seize équipes, soit quatre-vingt-dix dames, sont au départ de cette avant-dernière manche de la Coupe du Monde. Lors du premier tour, l'allure est régulée par la formation française Vienne-Futuroscope, par AA-Drink ainsi que par le Team Columbia. Le tour est accompli en 34'51" pour une moyenne de 32,9 km/h. Dès le deuxième tour, ça s'agite en tête. La première attaque du jour est à mettre à l'actif de Kimberly Anderson (Team Columbia). Sur la ligne d'arrivée, la jeune allemande possède une quarantaine de secondes d'avance sur le peloton avant de se faire rejoindre par son équipière Chantal Beltman. Deux dames à l'avant, cela fait réagir le peloton ! C'est d'ailleurs la vice-championne de France Edwige Pitel (Team Pro Féminin Les Carroz) qui s'y colle. Cela entraîne un regroupement général à la mi-course.

C'est au tour d'Anke Wichmann (Team Columbia Women) et Miho Oki (Menikini Selle Italia Master) de tenter leur chance. En tête de peloton, l'allure augmente, ce qui provoque une légère cassure. Elles sont ainsi huit en tête : la double lauréate Noemi Cantele (Bigla Cycling Team), Judith Arndt et Luise Keller (Team Columbia), Edita Pucinskaite (Team Nürnberger Versicherung), la championne d'Italie Fabiana Luperini (Menikini-Selle Italia), Karine Gautard (Vienne-Futuroscope) et Mirjam Melchers-Van Poppel (Team Flexpoint). Le peloton roule derrière par l'intermédiaire de Cervelo Lifeforce Pro Cycling. Sentant le peloton revenir, la championne d'Allemagne Luise Keller et la championne d'Italie Fabiana Luperini décident de partir seules.

L'équipe ESGL 93 tente de réagir avec Béatrice Thomas en compagnie de la récente médaillée d'argent des Jeux Olympiques Emma Johansson (AA-Drink). C'est sans compter la réaction du Team Columbia, qui saute dans toutes les roues avec Judith Arndt et Chantal Beltman. Mais l'écart est fait en tête. Il est de 1'30" à un tour de l'arrivée. A 8 kilomètres du but, Luise Keller attaque l'Italienne, qui commence à marquer des signes de faiblesse. Elle prend quelques mètres d'avance mais Fabiana Luperini puise dans ses réserves et recolle dans la roue de l'Allemande pour ne plus y bouger. Au sprint, Luise Keller s'extirpe mais dans les derniers mètres, la championne d'Italie revient et s'impose avec quelques mètres d'avance sur sa compagnonne d'échappée.

La onzième et dernière manche de la Coupe du Monde aura lieu au Tour de Nuremberg, en Allemagne, le 14 septembre.

Classement :

1. Fabiana Luperini (ITA, Menikini-Selle Italia) les 114,6 km en 3h16'49."
2. Luise Keller (ALL, Team Columbia) m.t.
3. Suzanne De Goede (PBS, Equipe Nürnberger Versicherung) à 31 sec.
4. Judith Arndt (ALL, Team Columbia) m.t.
5. Martine Bras (PBS, Vrienden Van Het Platteland) m.t.
6. Julie Krasniak (FRA, France) m.t.
7. Oxana Kozonchuk (RUS, Menikini-Selle Italia) m.t.
8. Modesta Vzesniauskaite (LIT, Equipe Nürnberger Versicherung) m.t.
9. Grace Verbeke (BEL, Lotto-Belisol Ladiesteam) m.t.
10. Emma Johansson (SUE, AA-Drink) m.t.

Classement Coupe du Monde # 10 :

1. Judith Arndt (ALL, Team Columbia) 290 pt
2. Suzanne De Goede (PBS, Equipe Nürnberger Versicherung) 208 pt
3. Marianne Vos (PBS, Team DSB Bank) 152 pt
4. Fabiana Luperini (ITA, Menikini-Selle Italia) 125 pt
5. Emma Pooley (GBR, Team Specialized Designs For Women) 117 pt
6. Chantal Beltman (PBS, Team Columbia) 114 pt
7. Marta Bastianelli (ITA, Italie) 101 pt
8. Ina Teutenberg (ALL, Team Columbia) 100 pt
9. Kristin Armstrong (USA, Cervelo Lifeforce) 88 pt
10. Kori Kelley-Seehafer (USA, Menikini-Selle Italia) 87 pt

(source: www.velo101.com)

Alessandro Ballan et David Lopez reviennent sur la course.

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Battus lors du Grand Prix de Plouay, par un Pierrick Fédrigo au meilleur de sa forme, Alessandro Ballan (Lampre) et David Lopez (Caisse d'Epargne) sont revenus sur leur course. L'Italien, vainqueur du Tour des Flandres 2007, ne conteste en rien le succès du Français. "Rien à dire, Fédrigo était le plus fort. Personnellement, j'étais trop fatigué sur la fin de course pour pouvoir rivaliser lors du sprint." Quant à David Lopez, il aurait souhaité l'emporter pour son équipe. "Toute l'équipe Caisse d'Epargne a réalisé une grande course. Nous avons été très actifs tout au long de la journée et j'aurais aimé conclure notre travail. A 50 kilomètres du but, j'ai démarré une première fois pour provoquer la sélection. J'ai tenté de surprendre Fédrigo et Ballan car je savais que je n'avais pour ainsi dire aucune chance au sprint, mais on était en descente et il n'y avait rien à faire. L'équipe a prouvé une fois de plus qu'elle est toujours présente dans les courses importantes." Référence à la 5ème place de José-Joaquin Rojas.

(source: www.velo101.com)

allez les bouygues, vive les bouygues et bravo Pierrick, t'es un champion!!!

Belle victoire de Fédrigo le grand prix de Plouay reste chez Bouygues T bravo.